Les Murailles invisibles, tome 2

Un jour, Les Murailles invisibles sont apparues, divisant le monde en zones où le temps ne s’écoule pas toujours de la même façon. Dans le deuxième tome de cette bande dessinée, on retrouve Lino et l’expédition de Nostoc au beau milieu des ruines de Paris, à la recherche de réponses à leurs nombreuses questions.

Si le premier tome de cette bande dessinée se concentrait surtout sur la présentation d’un univers très particulier – et passablement secoué dans son concept, d’ailleurs – celui-ci présente pas mal de nouvelles problématiques. Par exemple, la perception des cultures anciennes, puisque Lino, venu de notre monde (peu ou prou) confronte sa vision de l’univers avec celle des voyageurs de Nostoc, zone pour laquelle trois siècles se sont déjà écoulés.

Le retour de Prion, un chef de bande déjà croisé dans le premier tome, va aussi être l’occasion pour les voyageurs de confronter leur idéalisme avec les réalités du terrain. On en apprendra également un peu plus sur le mystérieux symbole que les explorateurs ont déjà retrouvé dans plusieurs zones.

Et puis il y a Acinar, autre cité pour laquelle beaucoup plus de temps s’est écoulé et qui utilise sa technologie supérieure pour asservir les zones alentours.

J’avais eu quelques réserves à la lecture du premier tome des Murailles invisibles, mais je dois reconnaître que cette suite attise sérieusement mon intérêt. Certes, le contexte est particulièrement fumé, mais pas mal de clichés du post-apo sont traités ici de façon beaucoup plus subtiles et c’est une très bonne chose.

L’ami Antoine, en voyant le nom d’Alex Chauvel au scénario, avait ricané sur le fait que ça allait encore être une série en what mille volumes qui ne se finit pas. Je n’ai pas la référence mais ce n’est pas grave; si ça se maintient à cette qualité, ça ne me dérange pas. Le dessin de Ludovic Rio est plutôt bon aussi, avec un petit côté « ligne claire » dans la gestion des à-plats de couleur.

Du coup, je recommande volontiers cette série aux amateurs de post-apo, de science-fiction et aussi un peu de fantastique.

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