Légèreté, An II

Ceux d’entre vous qui n’ont pas une mémoire aussi pourrie que la mienne se rappellent sans doute d’un billet que j’avais publié il y a un an, intitulé L’année de la légèreté et dans lequel je faisais (une fois n’est pas coutume), une résolution de début d’année: celle de faire spécialement attention à ne pas acheter des tonnes métriques de gadgets semi-utiles et, de façon générale, ne pas trop céder à la tentation consumériste.

L’emphase est sur “trop” et, après un an, je dirais que le bilan est mitigé. Certes, je n’ai acheté aucune nouvelle machine de bureau, ni de nouvel ordinateur portable – malgré les pannes à répétition auxquelles j’ai eu droit avec ce dernier. J’ai cependant craqué pour le nouvel iPhone 4S, mais, à ma décharge, c’était pour remplacer un 3 récupéré de Fulgan et que j’ai revendu à un voisin pour un pack de Guinness et un autre de Chimay (je crois que j’y gagne). Pour être complet, j’ai aussi acheté un disque SSD.

Pour être très complet, je dois également avouer avoir acheté deux iPads et une voiture – mais, dans ces derniers cas, ce n’était pas pour moi: un des iPads (acheté en refurb, d’ailleurs) est allé à Isa et l’autre à ma maman, qui pour la première fois de sa vie a accès à Internet. Quant à la voiture, j’ai surtout avancé les sous à Isa, vu que c’est elle qui l’utilise tous les jours. Par contre, je n’ai pas vraiment fait les comptes, mais je soupçonne avoir acheté beaucoup de disques, bédés et bouquins cette année.

C’est d’ailleurs un peu le sens de ma résolution pour cette année: me débarrasser de plus de trucs qui encombrent. Mais attention: pas “débarrasser” comme dans “virer à la poubelle” (ou au recyclage), mais soit revendre, soit donner, de façon à ce que d’autres en profitent aussi. Par exemple, j’ai deux vieux ordinateurs qui encombrent encore: un PowerMac G4 “Quicksilver” de 2002 et un MacBook Pro première génération, plus un écran cathodique 19″ (s’il fonctionne encore).

Je cherche aussi à faire don de ma collection de Canard Enchaîné (depuis fin 1994) et de Charlie-hebdo (depuis 1996, en gros), que je ne relirais sans doute jamais et qui menacent de s’effondrer façon avalanche. J’hésite d’ailleurs à faire de même avec une bonne dose de mes CD, qui sont pour la plupart dûment numérisés (et sauvegardés) et qui ne servent pas à grand-chose de plus qu’à prendre la poussière. Et je ne vous parle pas des jeux auxquels je ne jouerai jamais, ni des logiciels qui ne tournent plus que sur des machines fabriquées au XXe siècle.

Le plus dur risque d’être de faire un inventaire sérieux, pour pouvoir ensuite passer les petites annonces qui font bien et, surtout, arriver à trouver des acquéreurs. Mais, principalement, se motiver à dire “ça, ça part et ça, ça part aussi d’ailleurs” va être primordiale dans cette histoire. Et si j’arrive à convaincre Isa de faire de même, ce sera un gros bonus.

(Photo Tom Magliery sous licence Creative Commons Noncommercial Share-Alike)

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