Je dirais bien qu’après ce voyage Genève–Awassa, j’en ai soupé pour l’année des grandes expéditions, mais vu que j’ai encore une virée de prévue en Belgique à la fin du mois, plus une petite balade à Paris en décembre, ce ne serait pas très crédible. Encore moins que d’habitude, s’entend.
Pourtant, dans le genre tordu, j’ai fait fort : départ hier, dimanche, à midi trente de la maison, quatre heures de vol pour Le Caire, quatre heure d’attente au Caire, quatre heures de vol pour Addis Abeba, arrivée à quatre heures du matin, quatre heures de sommeil théorique (en pratique, une heure et demie de coma), suivi par un petit coucou aux collègues avant de repartir pour quatre heures de route direction Assawa.
La belle histoire de quatre n’est pas finie, puisqu’on a eu droit à la bagatelle de quatre crevaisons en route, toutes au même pneu. Total : six heures de tape-cul, passée pour la plupart dans un état semi-comateux fort pitoyable. La bonne nouvelle, c’est que l’hôtel a l’air confortable et a un semblant de connexion Internet presque praticable. Du coup (et Internet ou pas), ce soir, je soupçonne que je ne vais pas faire long et aller coucher le vieux dès que possible.
En espérant dormir plus de quatre heures.
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Je tweete, donc je suis. Billet à suivre.
On peut te demander quel genre de travail tu fais pour être aller dans ce pays lointain ?
Graphiste pour une organisation internationale. Je participe à un séminaire sur la communication dans les projets de terrain (aide au développement, aide d’urgence, etc.).