La route africaine pour les rôlistes

Route Ethiopie
Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Éthiopie 2010

Sans vouloir faire dans l’ethnologie de bazar ou du racisme néo-colonialiste primaire, l’Afrique, c’est quand même un peu une autre planète. Surtout les routes éthiopiennes – encore que ce que j’ai vu de l’Égypte et de la Tanzanie m’incite à penser que c’est pas mal généralisé.

Le voyage infernal

Je dirais bien qu’après ce voyage Genève–Awassa, j’en ai soupé pour l’année des grandes expéditions, mais vu que j’ai encore une virée de prévue en Belgique à la fin du mois, plus une petite balade à Paris en décembre, ce ne serait pas très crédible. Encore moins que d’habitude, s’entend.

Pourtant, dans le genre tordu, j’ai fait fort : départ hier, dimanche, à midi trente de la maison, quatre heures de vol pour Le Caire, quatre heure d’attente au Caire, quatre heures de vol pour Addis Abeba, arrivée à quatre heures du matin, quatre heures de sommeil théorique (en pratique, une heure et demie de coma), suivi par un petit coucou aux collègues avant de repartir pour quatre heures de route direction Assawa.

La belle histoire de quatre n’est pas finie, puisqu’on a eu droit à la bagatelle de quatre crevaisons en route, toutes au même pneu. Total : six heures de tape-cul, passée pour la plupart dans un état semi-comateux fort pitoyable. La bonne nouvelle, c’est que l’hôtel a l’air confortable et a un semblant de connexion Internet presque praticable. Du coup (et Internet ou pas), ce soir, je soupçonne que je ne vais pas faire long et aller coucher le vieux dès que possible.

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Demain, l’Éthiopie

Je pars dans quelques heures pour un séminaire d’une semaine en Éthiopie, du côté de Awassa (ou Hawassa). Du coup, il y a des chances que le blog soit en hiatus forcé toute la semaine prochaine. Au pire, reprise des billets samedi prochain!