La Compagnie Rouge

La Compagnie Rouge, c’est une des unités mercenaires les plus connues de l’espace. Dans un monde où la guerre est devenu un divertissement télévisé, le jeune Flint va la découvrir en devenant son archiviste.

Dans ce monde, qui s’étale sur plusieurs galaxies reliées par des portails, les corporations font la loi et règlent leurs problèmes via des compagnies mercenaires, qui elles-mêmes sont en compétition dans une forme de championnat.

En intégrant la Compagnie Rouge, Flint va nous permettre d’en découvrir les dessous et les secrets, alors qu’elle répond à un appel d’offre pour protéger un potentat local à l’autre bout de l’espace connu. Ça va mal se passer.

Cette bande dessinée grand format, de 128 pages, est signée Simon Treins (au scénario) et Jean-Michel Ponzio (aux dessins et à la colo). C’est une histoire complète, avec moult aventures, combats et trahisons, même si elle appelle des suites (elle est d’ailleurs mentionnée comme un premier tome sur le site de l’éditeur).

Dans l’absolu, on a ici une histoire classique. C’est de la science-fiction, tendance space-opera, un peu à l’ancienne, avec des gros vaisseaux et des gros guns, et des mercenaires qui se balancent des vannes avant d’aller au combat.

Mais ce que j’ai trouvé intéressant dans La Compagnie Rouge, c’est que cette histoire révèle en creux un univers complexe. On y trouve des références à la Grèce antique (le vaisseau s’appelle L’Argo et l’espace « civilisé » L’Hellas) et les contrats de mercenariat, appelés « condottas », ramènent à l’Italie du XIV-XVe siècle.

J’ai par contré un sentiment ambivalent envers le trait de Jean-Michel Ponzio (déjà croisé sur le triptyque Lune Rouge de la série Jour J): vaisseaux et équipements (ce qu’on appellerait le mecha-design) sont plutôt convaincants, mais les personnages ont un aspect lisse, plastique, qui me dérange un peu. Il y a un côté « vallée de l’étrange ».

Mais dans l’ensemble, La Compagnie Rouge est une bande dessinée de science-fiction plutôt bien faite. Très classique en apparence, mais avec un contexte bien travaillé, c’est une source inspiration pour les rôlistes – et pas seulement ceux qui jouent à Tigres Volants / Erdorin:2300.

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