Ceux qui me lisent régulièrement savent qu’entre deux critiques de disque improbable ou râlaison de ludosaure rôliste, il m’arrive fréquemment de m’épancher sur la politique suisse et surtout sur un de ses représentants les moins fréquentables, j’ai nommé l’UDC.

Je n’aime pas ce parti; pour être très précis, je n’aime pas le contenu de ses idées ni les moyens par lesquels il les communique. C’est une répulsion limite viscérale. Ce n’est que très récemment que j’ai lu un texte sur Facebook, “Politique-fiction” signé par Stéphanie Pahud, qui synthétise ce que j’avais conclu moi-même sur la base de certains autres écrits:

L’UDC ne fait pas de la politique. L’UDC ne fait pas que de la communication non plus.  L’UDC invente un monde.

À mon avis, tout est là: les succès de l’UDC, ce n’est pas – comme le prétendent certains de ses élus – la victoire des “vraies gens” sur une pseudo-élite politicienne (vieille rengaine des extrêmes, de droite ou de gauche), mais le triomphe du storytelling en politique.

Après, on viendra dauber sur les rôlistes qui vivent dans leur monde à eux…

(Image par IllaZilla via Wikimedia Commons, sous licence Creative Commons, partage dans les mêmes conditions.)

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