Cette dernière « recommandation » d’Ameagaru, spectateur de Radio-Erdorin – en tout cas pour cette fournée – est un peu différente. D’abord, parce que Omnio, de In the Woods…, date de 1997, et ensuite parce que je ne l’ai pas trop aimé.

In the Woods… (oui, les points de suspension font partie du nom) est une formation norvégienne. Oui, encore une. Elle a été fondée en 1992 par une scission au sein de Green Carnation et propose une forme de metal progressif beaucoup plus avant-gardiste et expérimentale, avec un duo vocal masculin-féminin.

Omnio est le deuxième album du groupe et dure un peu plus d’une heure. Il compte cinq pistes, dont trois epics entre onze et vingt-six minutes. La version que j’ai compte deux pistes supplémentaires, ajoutant quinze minutes.

Techniquement, je pourrais résumer de façon très lapidaire que In the Woods… est la version expérimentale de Green Carnation. Pour être très honnête, je ne le savais pas en écoutant l’album, mais maintenant, ça explique pas mal de choses.

Je retrouve dans Omnio certains éléments de metal progressif qui sont pile ce que j’aime, mais c’est mélangé avec des passages plus avant-gardistes: du doom, du gothique, du folk et d’autres trucs moins facilement identifiables.

En soi, ça pourrait donner quelque chose de chouette, mais j’ai du mal à accrocher. En fait, je trouve les compositions très hétérogènes et c’est à mon avis le principal défaut de Omnio: il y a des fois ou c’est très chouette et d’autres où ça l’est beaucoup moins. Et ça, sur plus d’une heure, c’est beaucoup. Genre, trop.

J’ai spoilé dès le premier paragraphe: je n’ai pas trop aimé Omnio. Mais c’est plus compliqué: il y a des passages que j’aime bien, mais ils sont trop mélangés avec d’autres que j’aime moins (voire beaucoup moins) pour que ça soit finalement agréable. In the Woods… est un de ces groupes qui, à l’aune de cet album, sonnent plus intéressants qu’enthousiasmant.

L’album est disponible sur Bandcamp dans une version augmentée, celle que j’ai mentionnée un peu plus haut.

https://soulsellerrecords.bandcamp.com/album/omnio

Pas trouvé de vidéo officielle; il y a des streams sur YouTube, mais ça a l’air d’être du pur tipiak.

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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