Ce deuxième tome de Guerres et Dragons commence en 1908, lorsque Frank Luke, fils d’un rancher texan, voit l’exploitation familiale détruite par un dragon. Moins de dix ans plus tard, il s’engage au sein de l’Escadrille Lafayette pour se venger.

Par rapport au premier tome, on recule dans le temps et on se plonge dans la Première Guerre mondiale. Les tranchées servent de toile de fond aux premiers conflits aériens et les vieux coucous de bois et de toiles ne sont pas vraiment de taille face aux énormes bestioles.

Mais Frank est persuadé qu’il peut tuer un dragon en combat aérien. Et, comme c’est une tête de mule, il enquiquine tout le monde avec son idée fixe, manque de se faire tuer et, finalement, on lui donne sa chance.

L’autre différence avec le premier tome de Guerres et Dragons, c’est qu’ici, on se retrouve avec le point de vue de quelqu’un qui se retrouve en face des dragons, sans pouvoir spécial. Au reste, on ne verra pas l’humain lié au dragon ennemi.

C’est toujours le duo Nicolas Jarry / David Courtois qui signe le scénario, mais c’est une nouvelle équipe aux pinceaux: Lucio Leoni et Emanuela Negrin, qui apportent un trait très maîtrisé et, une fois encore, avec des scènes épiques franchement impressionnantes.

Tout ceci contribue à faire de ce deuxième tome de Guerres et Dragons une belle réussite. Je n’étais pas entièrement convaincu par le concept, mais L’Escadrille Lafayette confirme que cette mini-série, prévue en quatre tomes, a un gros potentiel.

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