Good Omens, saison 2

Après l’annulation de l’Apocalypse, Aziraphale l’ange et Crowley le démon reprennent le cours de leurs vies terriennes, plus ou moins parias de leurs hiérarchies respectives, jusqu’au jour où l’archange Gabriel débarque, à poil, devant la porte de la librairie d’Aziraphale. Et c’est parti pour une deuxième saison de Good Omens!

Disons-le, cette deuxième saison vient un peu de nulle part. Ou, plus précisément, d’un succès inespéré de la première saison, tirée du roman écrit par Neil Gaiman et Terry Pratchett. Ce dernier étant excusé pour cause de décès, c’est John Finnemore, auteur et comédien britannique plutôt connu là-bas (et qui a même joué un petit rôle dans Avenue 5) qui est associé à l’écriture de cette deuxième saison.

L’intrigue est à la fois proche et éloignée de celle de la première saison. Il est de nouveau question de Fin des Temps – une obsession commune au Ciel et à l’Enfer – et de libre-arbitre, mais l’action se concentre principalement sur le quartier londonien où se situe la boutique d’Aziraphale et sur une autre obsession, elle très humaine.

Disons qu’à mon avis, l’intrigue de cette deuxième saison de Good Omens est assez anecdotique et sert principalement de toile de fond à une série de saynètes diverses et généralement assez amusantes. Les acteurs cabotinent un chouïa – ou beaucoup, dans le cas de David Tennant, qui incarne un Crowley plus vrai que nature.

Les six épisodes sont plutôt plaisants. Mon œil de rôliste a l’impression de voir une version de In Nomine Satanis/Magna Veritas revisitée en mode ultrabritannique – jusqu’au point de faire des blagues sur le français. Mais je pense quand même que le qualificatif “anecdotique” est celui qui colle le mieux à cette deuxième saison.

J’entends par là qu’elle n’était pas strictement nécessaire et qu’elle n’apporte pas grand-chose à l’intrigue de la première saison. Il n’y a guère que la toute fin du dernier épisode, à la fois poignante et douce-amère, qui à la fois rattrape l’intensité dramatique de la série et lance un grosse amorce pour une troisième saison.

Du coup, si je ne me suis pas ennuyé devant cette deuxième saison de Good Omens, je ne peux pas dire que j’en sors très enthousiaste. OK, c’était marrant, parfois touchant, mais pas renversant pour autant.

Bonus: la bande-annonce

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3 réflexions au sujet de “Good Omens, saison 2”

  1. Quand la s2 a été annoncée, Neil Gaiman a dit qu’il s’est basé sur une discussion qu’il avait eue avec Sir Pratchett sur une éventuelle suite du bouquin… aussi léger soit-ce.

    Faudra que je la regarde quand même, je suis super client du cabotinage de ces acteurs.

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    • Un peu pareil, en plus je suis assez client de la turbobritishitude assumée. Et puis s’il y a bien auteur auquel j’ai tendance à faire confiance pour ne pas – trop – faire de la merde commerciale, c’est bien Gaiman.

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      • Il y a maintenant longtemps, j’étais allé voir Stardust après avoir écouté une interview du monsieur où il expliquait être très content du film. J’en étais sorti sur un petit nuage.
        J’ai lu le bouquin /après/ et oooh boy, ya d’l’écart.

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