Or donc, Frozen Crown a sorti un nouvel album, Call of the North. Bon, à vrai dire, ils en ont sorti trois depuis le dernier que j’ai écouté, mais je ne reviens au groupe qu’avec celui-ci. Parce que raisons.
Frozen Crown est une formation italienne relativement récente, puisque formée en 2017, et qui propose un power-metal avec quelques accents symphoniques, avec des vocaux principalement féminins.
Le groupe est du genre hyper-actif, puisqu’en six ans, ils ont sorti pas moins de quatre albums, ce Call of the North étant le dernier en date. Il compte dix pistes entre quatre et sept minutes, pour une durée totale de cinquante-quatre minutes.
Depuis The Fallen King, trois des musiciens ont quitté Frozen Crown, dont la guitariste Thalia Bellazecca, remplacée par une autre guitariste non moins talentueuse, Fabiola « Sheena » Bellomo.
Sur ce Call of the North, Frozen Crown fait étalage de ses forces, mais aussi de quelques faiblesses récurrentes. Disons déjà que ce n’est pas forcément le power-metal le plus original de la planète.
De plus, j’ai l’impression que le groupe hésite entre power et symphonique et, souvent, ne sait pas sur quel pied danser. Ou mosher, c’est selon.
Sur cet album, il y a même quelques accents un peu prog dans les compositions, des décrochages plutôt inhabituels, mais là encore, ça vient de façon un peu artificielle.
Reste que les compositions sont le plus souvent solides et comportent presque toujours quelques morceaux de bravoure qui passent très bien. Plus généralement, il n’y a rien de fondamentalement faible dans Call of the North.
Du coup, à l’instar du dernier Kamelot, ce nouvel opus de Frozen Crown est plus à classer dans la catégorie « sucrerie ». Il est certes très bien foutu, mais dans un genre très classique où les rares tentatives de sortir du lot tombent un peu à plat.
Call of the North est disponible sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo du morceau-titre
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C’est encore pâques je vais me laisser tenter par des sucreries ! 😉
Tu ne viendras pas de plaindre si tu as plein de caries après.