Et nous voici reparti pour Sion et pour Destination Tokyo, la plus grande des petites conventions cosplay de Suisse! Enfin, c’est un peu plus compliqué que ça: vu que j’ai traîné toute cette semaine une méchante bronchite, j’ai décidé de rejoindre ma dame que le samedi matin.
Pas d’excuse de concert cette année, même si j’ai de nouveau du metal progressif australien dans les oreilles (celui de Caligula’s Horse). Ma cosplayeuse d’épouse est déjà en backstage que je déboule au Lycée des Creusets, qui héberge depuis quatre éditions cette convention japonisante au cœur du Valais.

Soyons clair: la raison principale de ma venue, c’est bien de faire du soutien moral – et technique, avec mon appareil photo. Mais je suis aussi là pour entraîner mes compétences de photographe sur scène et en dehors, et aussi de réseauter un peu avec les geeks du coin.
Surprise, cette année, il y a une animation jeu de rôle à la convention, organisée par les Orcs Reluisants de Martigny. Quand je les rejoins le samedi matin, ils sont un peu tous seuls dans leur grande salle, mais ils vont quand même avoir l’occasion de mener plusieurs parties au cours du week-end. On a même vu une partie « pirate » de Tails of Equestria, le jeu de rôle « Mon petit poney », le dimanche.

Pour le reste, on a les habituels stands de fanfreluches et d’illustrateurs amateurs, plus la présence massive de la Swiss Cosplay Family, qui a aussi mis en place un « Cospital » pour les accidents de props ou de coutures.

D’ailleurs, puisqu’on parle de cosplay, les gros événements du week-end sont bien entendu les concours, individuel le samedi et en groupe le dimanche; dans le premier cas, la De-To a inauguré une nouvelle formule, en séparant « Challengers » (participants dont c’est le premier concours) et « Vétérans ». On a quand même eu une « challenger » qui a gagné un prix spécial « technique innovante », c’est dire le niveau!
Je sais que je me répète sur ce sujet, mais il faut quand même dire que, pour une convention qui est objectivement la plus petite et la plus « provinciale » de Suisse romande – OK, il y en a tout de suite quatre en tout – De-To attire des compétiteurs de haute volée. Notamment avec des performances impressionnantes.

J’ai par contre trouvé dommage que trois des jurés, qui n’étaient pas francophones, n’aient pas eu droit à un effort de traduction, pour que d’une part ils puissent comprendre (dans les grandes lignes) les prestations qui se déroulaient en français et, d’autre part, pour que le public non anglophone puisse comprendre leurs interventions au micro.
Parmi les invités, il y avait également deux doubleuses françaises, Pascale Chemin et Caroline Combes. Un peu par hasard, j’ai pu assister à la fin de la conférence de la première, qui était loin d’être inintéressante – même si c’était en grande partie dû à sa personnalité explosive et joyeuse.

Pour le reste, pas grand-chose à signaler. Quelques séances photos dans les alentours, quelques discussions avec Psychée – venue en quasi-voisine le dimanche (on a dormi chez elle) – et pas mal de trucs à éviter, surtout ce qui implique de la musique très fort.
Comme je le dis souvent, ces conventions japonisantes, ce n’est plus vraiment mon truc. Mais comme elles s’orientent (sans jeu de mot) de plus en plus vers la « culture geek » en général, j’y trouve toujours des choses à faire. Ou presque toujours.
Enfin bon, tant que j’ai mon laptop et une prise pas loin, j’ai de quoi faire. Bonus s’il y a du wifi.
EDIT, 5 novembre 2018: les photos sont enfin en ligne sur Flickr, toujours sous licence Creative Commons.
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