Comment se perdre à Montréal

Cet article est le numéro 7 d'une série de 7 intitulée Québec 2010

Aujourd’hui, dernier jour à Montréal: ce soir à 20 h, heure locale, nous reprenons l’avion pour Genève. Du coup, on a profité de la journée pour, vous l’aurez deviné, faire du shopping  sauf que cette fois-ci, c’est moi qui cherchais des trucs spéciaux. Tellement spéciaux qu’ils nous ont emmené un peu de l’autre côté de la ville, pour y découvrir certaines spécificités de l’aménagement urbain local.

Par exemple, si les lignes de métro sont clairement définies, pour les lignes de bus, c’est plus compliqué. Certes, elles ont un numéro et un parcours, mais les arrêts ne portent pas de nom. En tous cas, il n’est pas indiqué sur l’abri-bus – quand il y a un abri-bus. Il faut donc avoir une assez bonne idée de la rue près de laquelle on doit descendre. Cela dit, les chauffeurs sont souvent sympas et vous disent volontiers quand descendre.

L’autre blague, c’est la numérotation des immeubles. D’une part, elle n’est pas toujours évidente (i.e pas toujours clairement indiquée sur les frontons) et, d’autre part, elle suit une logique bizarre, qui fait que si les numéros se suivent, on en saute parfois quelques centaines d’un croisement à l’autre.

Si, par hasard, vous savez que la boutique de vos rêves se trouve dans un centre commercial, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle: certains de ces centres ont la taille de bourgades moyennes et vous pouvez facilement passer l’après-midi pour trouver l’endroit exact. Et non, il n’y a pas toujours de plan. Et parfois, la boutique a plié bagage sans prévenir personne. Et non, Google n’aide pas toujours: la première fois, il s’est trompé d’adresse de presque 500 m et, l’autre fois, il a affiché l’adresse d’une boutique fermée…

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