Et voici le deuxième album de Lunatic Soul, le projet solo de Mariusz Duda, et c’est toujours aussi bien. Comment, vous ne savez pas qui est Mariusz Duda? Le chanteur-compositeur du groupe polonais Riverside? Comment, vous ne savez pas qui est Riverside? Dehors!
Bon, maintenant qu’on est entre gens de bonne compagnie, parlons un peu de ce deuxième album, toujours sans titre et baptisé par la presse, selon les cas, II ou The White Album (la pochette étant l’inverse de celle du précédent).
Oubliez toute idée de rupture, on est ici dans la continuité du premier, un album de rock progressif atmosphérique aux ambiances mélancoliques et aux sonorités moyen-orientales (peut-être l’influence du batteur d’Indukti?). Par moment, on dirait une version masculine de Lisa Gerrard ou de Loreena McKennit croisée avec du Porcupine Tree dépressif.
Bon, c’est vrai que, dit comme ça, ça a le côté enthousiasmant d’un documentaire sur un orphelinat pendant la Grande Dépression, mais bon, d’une part, les gens qui connaissent Riverside savent que l’ami Mariusz n’est pas musicalement le plus joyeux des drilles, mais aussi que, quand il s’agit de composer de la belle musique (mais triste), il ne craint pas grand-monde.