Deux frères, Loki et Roka, deux géants de la mythologie nordique, des ambiances glacées et un post-rock cinématique à l’intensité impressionnante: le premier album de Nordic Giants, A Séance of Dark Delusions, est un des concepts les plus spectaculaires que j’ai entendu cette année.
Le défaut des chroniques dithyrambiques – comme celles de Sleepwalker, du groupe français WOLVE – c’est qu’elles peuvent parfois engendrer la déception. Non pas tant que l’album soit mauvais, mais parce qu’on attendait quelque chose d’exceptionnel et qu’au final, on trouve « juste » un très bon album.
Ghost et moi, c’est l’histoire d’un coup de foudre: il y a six mois, je ne connaissais pas ce groupe suédois, qui propose une variante de hard-rock typé Californie 1974, mais avec des costumes absurdes et un fond de satanisme d’opérette. Et donc, hier soir, j’assiste à leur passage à l’Usine de Genève.
Jusqu’à ce que je sois contacté par le musicien français Erang, j’ignorais qu’il existait un genre qui s’appelle le « Dungeon Synth ». En même temps, je suppose qu’il en va des genres musicaux comme des fantasmes sexuels: si tu penses avoir inventé un truc, le temps que tu vérifies sur Internet, tu trouveras toute une communauté qui est déjà dédiée.
Thomas Thielen, T pour les intimes, est un de ces artistes furtifs dont les albums, comme le dernier Fragmentropy, sortent loin du bruit et de la fureur des circuits traditionnels, mais parviennent néanmoins à susciter l’enthousiasme des amateurs de rock progressif.
Dans le petit monde du rock progressif, on a beaucoup parlé de New World, le premier album de Dave Kerzner. Multi-instrumentiste, compositeur, ingénieur du son, ex-membre du groupe Sound of Contact du fiston Collins, l’Américain est une de ces pointures peu connues de la scène prog et cet album est plutôt déroutant.
J’inaugure ici une nouvelle rubrique, de parution probablement très irrégulière, puisque ça parle de ce que j’ai écouté (ou lu, ou regardé, mais cet épisode concerne seulement la musique), mais que je n’ai pas chroniqué, faute d’intérêt.
C’est curieux, les impressions: j’écoutais Love, Fear and the Time Machine, le dernier album de Riverside, sur mes écouteurs à la caf’ du bureau et, soudainement, j’avais l’impression d’avoir Mariusz Duda et sa bande à la même table que moi. Un peu comme si je retrouvais des vieux amis et qu’on déconnait ensemble du dernier épisode de Doctor Who.
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