Paléo 2016 – Samedi: Relâche
Bon, mon actualité live-bloguesque de ce samedi à Paléo pourra se résumer simplement: rien. Je suis un peu fatigué et il n’y a pas grand-chose qui me branche vraiment ce jour.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Bon, mon actualité live-bloguesque de ce samedi à Paléo pourra se résumer simplement: rien. Je suis un peu fatigué et il n’y a pas grand-chose qui me branche vraiment ce jour.
Question météo, autant hier on pouvait avoir un doute, autant ce vendredi jouait franc jeu dès le départ: nuages et pluie, boue et sciure, temps de chiotte sur Paléo!
Je ne vous cacherai pas qu’après ces deux premiers jours, le reste de Paléo ressemble un peu à une longue descente. Surtout avec un jeudi avec somme toute peu de choses qui m’intéressent réellement et une météo menaçante.
Je savais que le mercredi allait être le Jour des Choix pour ce Paléo 2016. C’est malin: après vingt ans de disette, où j’évitais ce festival pour incompatibilité de goûts, voici un jour où il y a pas moins de six trucs qui m’intéressent.
(Comme mentionné précédemment, cette semaine sera consacrée au Paléo 2016, sous la forme d’un liveblog de l’événement. Enfin, autant que faire se peut. Du coup, les réseaux sociaux et les flux RSS ne vont pas être super à jour.) Il est 18 h 10. On est rentrés, ouf! Dans les festivals, il y a une …
Cette année, grande nouvelle: je vais au Paléo! Ouais, le Paléo Festival de Nyon, le gros festival de musique ultra-commercial-patin-couffin, à trente bornes de chez moi, où je n’ai pas mis les pieds depuis plus de vingt ans et un concert de ZZ Top particulièrement calamiteux.
Alors, voilà qu’on m’annonce un concert de prog, avec Anima Mundi et Sirk, au Brin de Zinc de Chambéry. Je ne connais aucun des deux groupes autrement que de nom, mais c’est pas grave: c’est un samedi, je n’ai rien de prévu, c’est du prog, alors YOLO!
Après la convention des vieux, samedi, ce fut dimanche le concert des vieux, à savoir Pendragon au Z7 de Pratteln, à l’occasion de leur tournée-anniversaire de The Masquerade Ouverture.
Les Anthinoises, ce n’est pas seulement un marché médiéval, un Castel des Trolls regorgeant d’artistes et de joueurs (et de bière) et des animations diurnes. Le soir venu, c’est aussi – surtout, dirons les amateurs – des concerts de musique celtique et celtisante, avec une programmation éclectique et métissée, n’en déplaise aux chancres de la tradition pure et dure.
Et hop! Deuxième concert en deux jours, parce que je suis un grand malade. Et comme je suis vraiment un grand malade, c’est pour la première édition du Wild Boar Fest, un festival folk/viking-metal – genre dont je ne suis pas très fan.
Ce vendredi, c’était donc départ en famille – avec ma dame, son frère et la copine dudit frère. Destination: la Kultur Fabrik de Lyss pour un concert de Luca Turilli’s Rhapsody, avec Temperance et Qantice.
Ce sont un peu les hasards des rézosocios qui m’ont mis sur la piste de ce concert de Sugarfields, dans la microscopique salle du Bouffon de la Taverne. Le nom est récent, mais les lecteurs se souviendront peut-être que j’avais chroniqué un concert de Primasch il y a un peu plus de deux ans: c’était le même endroit, au sous-sol de la Taverne de la République.
Ales Campanelli, le bassiste et chanteur de The Erkonauts, a une habitude assez sympathique pour son anniversaire: il organise un concert de metal avec des potes. C’était déjà le cas l’année passée et, cette année, c’était le groupe français de death-metal mélodique Forsaken World et le stoner genevois de Cosmosonic qui encadrait sa formation, pour un concert 100% local et 100% metal à l’Écurie.
Quand on est fan, il n’y a pas de lundi qui fasse: si vos groupes préférés passent dans la région, c’est banzaï et puis c’est marre! Donc, ce lundi soir, déplacement à Lyon pour voir Amorphis, Arch Enemy et Nightwish qui passent à la Halle Tony Garnier. En théorie.
Ghost et moi, c’est l’histoire d’un coup de foudre: il y a six mois, je ne connaissais pas ce groupe suédois, qui propose une variante de hard-rock typé Californie 1974, mais avec des costumes absurdes et un fond de satanisme d’opérette. Et donc, hier soir, j’assiste à leur passage à l’Usine de Genève.
À l’origine, je n’étais pas parti pour aller voir Eluveitie à Thônex, mais deux éléments m’ont convaincu: d’abord Fulgan, autant ami que beau-frère – à moins que ce ne soit le contraire – et ensuite la frustration de les avoir ratés à Trolls & Légendes.
Samedi soir, c’était soirée métal genevois-mais-pas-que (pas que genevois et pas que métal non plus) à l’Undertown de Meyrin. Selon l’expression consacrée – surtout par moi, mais je l’ai volée originellement au Joe Bar’s Team – vous avez raté, c’était génial!
Alors voilà, l’édition 2015 du Night of the Prog s’est terminée il y a presque une semaine, après trois jours de folie – trois, parce que c’était l’édition du dixième anniversaire. Je ne vais pas – trop – revenir sur les groupes, je vous ai déjà fait trois articles sur le sujet. Mais un tel festival, ce n’est pas que les concerts.
On n’a pas assez dormi, on a trop bu et on a mal aux pieds, mais c’est pas grave: c’est le troisième jour du Night of the Prog Festival. Ça pourrait être pire: il pourrait pleuvoir.
Oups…
La météo, radieuse la veille, nous gratifie d’ondées matinales. Rien de tel pour se réveiller de bonne humeur qu’une tente dont l’atmosphère est saturée d’humidité et des douches privées d’eau chaude. Qu’à cela ne tienne: on n’est pas là pour se la couler douce, y’a Night of the Prog, deuxième jour! Avec un programme de folie, en sus.