Monsieur le Chien est un artiste qui me fascine. Il a une forme d’humour desprogiens qui fait qu’on ne sait trop s’il est vraiment un gros réac’ ou un gros blagueur. Plus vraisemblablement, les deux. C’est un peu apparent dans ses bandes dessinées « classiques », comme Féréus Le Fléau ou Didier Barcco, mais surtout dans ses planches sur Internet, regroupées dans ce nouvel album, La fontaine de médiocrité.
« Opération Excalibur » est le deuxième tome de Spynest, les aventures extra-pulpesques de l’agent secret britannique Ian Flemming, qui fait directement suite au premier, « Birdwatchers« , puisqu’on retrouve notre héros et sa coéquipière navajo à bord d’un avion allemand Blohm & Voss asymétrique, sans train d’atterrissage, au-dessus de l’Angleterre.
Désolé pour ce hiatus de quelques jours, mais j’étais dans mon élément naturel : la convention de geeks. En effet, cette année, grande première : je me retrouve dans un salon comme la Japan Expo / ComicCon de Paris sans la confuse impression de ne pas être exactement à ma place – outre que d’être aux côtés de mon épouse, s’entend.
Londres, juin 1902: un officiel est brutalement assassiné chez lui, semble-t-il par une créature de dix mètres de haut qui a ensuite disparu sans laisser de traces, autre qu’une simple feuille de papier. Simple? Pas vraiment: dans le monde de City Hall, le papier est une arme puissante et interdite, avec laquelle les auteurs talentueux peuvent donner vie à leurs créations.
Après un excellent premier tome, la série Masqué de Serge Lehman et Stéphane Créty se poursuit avec ce deuxième tome, Le jour du Fuseur. Je n’en dirai pas plus, d’une part parce que Rom1 en a déjà abondamment parlé sur son blog, et ce bien mieux que je ne saurais le faire et, d’autre part, parce qu’il est difficile de ne pas déflorer l’action.
Visiblement, Fred Duval et Jean-Pierre Pécau ont mis le turbo sur leur série Jour J: moins d’un mois après la sortie de Paris brûle encore, le duo uchroniste sort Apocalypse sur le Texas, qui porte bien son nom: le 28 octobre 1962, la Crise des missiles de Cuba dégénère en échange nucléaire USA-URSS et, cinq ans plus tard, les Français et les Britanniques montent une expédition sous mandat de l’ONU pour tenter d’empêcher une annexion du Texas par le Mexique.
Le 29 mai 1968, en pleines manifestations étudiantes, le président français Charles de Gaulle tente de rallier les troupes françaises en Allemagne. Interprétant son geste comme une tentative de fuite, la foule prend d’assaut l’Élysée et le « Grand Charles » meurt. C’est le début de la Guerre civile française et le point de divergence de Paris brûle encore, huitième volume de la collection de bande dessinées uchroniques « Jour J ».
Dixième et dernier volume pour De Cape et de Crocs, une des séries majeures de la bande dessinée francophone de ces vingt dernières années: De la Lune à la Terre conclut de fort brillante manière la saga créée par Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou. Je vous avais déjà pondu un article sur le précédent volume en parlant de clôture, mais cette fois-ci semble être la bonne – encore que.
Je sais, c’est mal: après Pyongyang, j’attaque Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle sans passer par les autres cases et, du coup, c’est le bordel compl… euh, ben non, en fait. Certes, je suppose que si j’avais lu les autres ouvrages à peu près dans l’ordre, je verrais peut-être des choses différentes dans le dernier tome des aventures vécues de ce dessinateur québecois. Peut-être. J’en doute un peu, notez.
Les uchronies sur la Seconde Guerre mondiale ont visiblement le vent en poupe, ces temps – surtout si on y rajoute le contingent invraisemblable d’armes secrètes développées par les Allemands. Le premier tome de la bande dessinée Wunderwaffen, dessinée par Maza et scénarisée par Richard D. Nolane déboule donc dans la foulée de Et si la France avait continué la guerre, Le Grand Jeu, Spynest et des films Captain America et Iron Sky.
Je vous préviens tout de suite: le lien entre le héros de la bande dessinée Casanova et le personnage historique vénitien est plutôt ténu, sinon que ça parle d’espionnage, de trahison et de sexe. Casanova Quinn est le fils du directeur d’E.M.P.I.R.E., un syndicat du crime qui règne sur notre planète à une époque plus ou moins contemporaine. C’est un voleur, un espion et un assassin, mais c’est surtout le mouton noir de la famille, là où sa sœur jumelle, Zephyr, est le meilleur agent de l’organisation.
Déjà cinq tomes avec ce Nanorigines et Freaks’ Squeele m’apparaît comme une de mes séries préférées, un délire construit à mi-chemin entre les univers de Harry Potter et d’In Nomine Satanis/Magna Veritas, le tout traité à la double sauce du manga shoujo et de l’humour décalé.
Je ne suis pas un grand fan de Star Wars, mais ce qui m’amuse souvent plus, ce sont les parodies qui tournent autour, comme La Guerre du retour contre-attaque, un recueil de strips issus du webcomic français Yodablog.
Non, je n’avais jamais lu Pyongyang, le roman graphique de Guy Delisle, dessinateur québecois parti en Corée du nord pour superviser la production d’un dessin animé en 2001. Oui, j’ai un peu honte, mais un peu seulement.
C’est via BoingBoing que j’ai découvert Witch Doctor, série de comics narrant les exploits du docteur Vincent Morrow, de son assistant Eric Gast et de son anesthésiste Penny Dreadful.
Un ancien soldat, un Paris transformé par l’impulsion d’un préfet mégalomane, des « anomalies » biomécaniques, une conspiration autour d’un personnage légendaire, tels sont quelques-uns des éléments de Masqué.
Le blog du Reilly, The Best Place, revient sur un album de Spirou qui m’avait particulièrement marqué, Machine qui rêve, et sur sa suite jamais terminée, Zorglub à Cuba.
J’espérais que le coup d’essai de Mooloozone, l’énormissime Asterix no densetsu paru le mois passé, ne soit pas un billet isolé, mais il semble que le bougre derrière Mooloozone ne lâche pas l’affaire!
Je vous avouerai que ma lecture de Dimension super-héros tient beaucoup du copinage éhonté.
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