Le moins qu’on puisse dire avec Leech, c’est qu’ils ne se pressent pas pour faire des albums: If We Get There One Day, Would You Please Open The Gates? est leur quatrième en quatorze ans. Normal, me direz-vous: ce sont des Suisses! Ha, ha, humour. Bon. En même temps, celui-ci et le précédent sont vraiment bien foutus, ce n’est donc pas très gênant.
Autre bouquin découvert lors de Zone franche, Sanshôdô : La voie des trois vérités, de Jean Millemann m’a été vendu par l’auteur comme tapant dans le même concept que Tigres Volants, à savoir le choc de culture. Vente suivie par une dédicace chantée que je soupçonne fortement influencée par l’impressionnante collection de boissons alcoolisées qui tapissait le stand, mais passons.
C’est brutal, une utopie qui ne veut pas mourir! Huit ans après la chute de Rapture, la cité sous-marine bâtie par Andrew Ryan pour appuyer ses thèses ultra-individualiste, Bioshock 2 nous renvoie dans cet univers rétro-futuriste déliquescent, cette fois dans la peau d’un Big Daddy, un de ces colosses en scaphandres accompagnées des Petites sœurs.
Ce n’est jamais sans une certaine appréhension que j’attaque la deuxième saison d’un série dont j’avais adoré les premières aventures et Wakfu, la série française d’animation, ne fait pas exception à cette règle. Comme je vous l’avais narré auparavant, j’avais été enthousiasmé par cette série de fantasy, en théorie pour enfants, mais qui a visiblement été créée par des gens qui savent parler aux adultes.
Or donc, je suis allé voir The Avengers, le dernier film de superhéros en date, et c’était très bien. Ne comptez d’ailleurs pas sur une chronique en longueur: certains de mes collègues blogueurs geeko-rôlistes l’ont déjà fait avant moi (et mieux… Continue Reading →
Bon, je ne vais pas continuer à tourner autour du pot (blague eyldarin) plus longtemps: la nouvelle dont je vous parlais en début de semaine est en ligne, sous le titre Irrwisch Terminal. J’avoue: le titre n’est pas vraiment l’élément qui me satisfait le plus dans ce texte.
« Au commencement, il y avait une île. Après, il y a eu un starport, mais les choses sont un peu plus compliquées que cela. OK, mauvais exemple : les choses sont toujours plus compliquées, surtout quand on doit gérer dix mille ans d’histoire, avec des Eyldar, des Atlani et des Siyani. Ah, et maintenant, de Terriens. Ne pas oublier les Terriens : d’abord, parce que ça les vexe, mais surtout parce que, pour donner des coups de pieds dans la fourmilière, ils sont très forts. »
Ainsi commence un texte que je me suis soudainement mis à écrire vendredi, dans le train entre Bruxelles et Marloie.
La Belgique, c’est bien. Il y a des gens sympas, des bonnes bières et des évènements rôlistico-geeks très cools. Témoin, Les Anthinoises, festival des musiques et cultures celtiques, qui comprend également une portion jeu de rôle. En gros, c’est un peu le alt-Trolls & Légendes (il a d’ailleurs tous les deux ans, en alternance), avec un côté plus « fête villageoise » que « gros salon ».
On va dire que j’insiste, que ça vire à l’obsession, mais c’est pas moi qui ai commencé: le blog rôliste Held Action vient d’en remettre une couche sur la réédition de l’intégralité des Suppressed Trasmission de Ken Hite avec l’article Free the Suppressed Transmissions, lui-même relancé par une énième conversation sur RPG.net.
De nouveau sur la route pour un retour à la Fête du Jeu de Saxon! Je vous avais parlé l’année passée de cette convention multi-genre et très grand public, sise dans le magnifique cadre de l’ancien Casino de Saxon; cette nouvelle édition a été quelque peu pénalisée par un temps nettement moins favorable, mais semble avoir bénéficier d’une organisation encore plus resserrée.
Dixième et dernier volume pour De Cape et de Crocs, une des séries majeures de la bande dessinée francophone de ces vingt dernières années: De la Lune à la Terre conclut de fort brillante manière la saga créée par Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou. Je vous avais déjà pondu un article sur le précédent volume en parlant de clôture, mais cette fois-ci semble être la bonne – encore que.
Les uchronies sur la Seconde Guerre mondiale ont visiblement le vent en poupe, ces temps – surtout si on y rajoute le contingent invraisemblable d’armes secrètes développées par les Allemands. Le premier tome de la bande dessinée Wunderwaffen, dessinée par Maza et scénarisée par Richard D. Nolane déboule donc dans la foulée de Et si la France avait continué la guerre, Le Grand Jeu, Spynest et des films Captain America et Iron Sky.
Je vous préviens tout de suite: le lien entre le héros de la bande dessinée Casanova et le personnage historique vénitien est plutôt ténu, sinon que ça parle d’espionnage, de trahison et de sexe. Casanova Quinn est le fils du directeur d’E.M.P.I.R.E., un syndicat du crime qui règne sur notre planète à une époque plus ou moins contemporaine. C’est un voleur, un espion et un assassin, mais c’est surtout le mouton noir de la famille, là où sa sœur jumelle, Zephyr, est le meilleur agent de l’organisation.
Il y a quelque chose de vexant dans le fait qu’il y a eu cette année un poisson d’avril autour de Tigres Volants et que, non seulement ce n’est pas moi qui l’ai fait, mais je ne m’en suis aperçu que lundi matin. Car, sous le titre Distribution gratuite de Clefs Bêta ! se cache un superbe avant-goût de Tigres Volants Online, le jeu massivement multijoueur en ligne (meuporgue, pour les intimes) dans l’univers de mon jeu à moi.
Il n’y a vraiment qu’Orc’idée pour oser faire une convention de jeu de rôle avec « Trop Meugnon ! » comme thème. Et, surtout, pour aller jusqu’au bout dans le mauvais goût kawaii garanti pur diabète : concours de déguisements sur le thème, murder « chasse aux Bisounours », déco pleine de rose et de petits cœurs – avec, comme slogan qui tue : « Si vous n’aimez pas le thème, rejoignez l’organisation ! ».
J’ai déjà dû vous le dire une ou trente fois, mais à la demande générale (de brigade), la « campagne lupanar » verra le grand retour des citations idiotes de bas de page, présentes dans le livre de base de Tigres Volants et dans le livret de l’écran, mais disparues dans les Bibliothèque tachyonique pour cause de refonte de mise en page.
Bon, je dois avouer que j’hésite un peu à poster ce billet de peur de lui porter la scoumoune, mais en même temps, je suis trop content de voir le blog de Psychée (dont je ne citerai pas le nom pour ne pas être trop vexant) ressortir d’hibernation après dix-huit mois.
En 1935, Ella Maillart, accompagnée du journaliste anglais Peter Fleming, part de Beijing (qu’on appelait encore à l’époque Pékin) en direction du Sinkiang, alors interdit aux étrangers pour cause de guerre civile (et d’autres grenouillages géopolitiques). Oasis interdites est le récit de ce voyage de plus de six mois.
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