Ah, Noël! Ses décorations, ses cadeaux, ses cantiques, ses albums de power-metal… Wait, what? Bon, d’accord, cette chronique de Tsar, premier album d’Almanac, n’est peut-être pas dans le ton du moment (d’autant qu’il date de 2016), mais ce n’est pas grave!
Almanac est le projet de Victor Smolski, ancien guitariste de Rage, qui a voulu continuer sur la lancée de power-metal symphonique de l’album LMO. Eh bien vous allez rire, mais musicalement, c’est très exactement ça.
Tsar compte neuf pistes, des compositions plutôt longues – entre cinq et neuf minutes, à une exception près – pour une durée totale de cinquante-deux minutes.
Tsar est un concept-album sur l’histoire de la Russie, et plus précisément de ses dirigeants – histoire que l’on qualifiera de « colorée » par amour de l’euphémisme. Surtout en rouge, mais passons. Rouge sang, s’entend.
Et donc, si vous êtes familier avec la discographie de Rage, surtout dans la période 2000-2015, vous allez être ici en terrain connu. Almanac propose un power-metal très pêchu, avec un accompagnement orchestral présent, mais pas forcément très en avant.
Dit plus clairement: ça poutre. Les guitares sont très présentes, la section rythmique matraque comme à la parade et la seule particularité est peut-être à chercher dans un piano qui tente de leur disputer la suprématie. On soulignera aussi la performance vocale de David Readman (Pink Cream 69). Quant à la partie orchestrale, elle souligne le côté épique des titres, qui n’en manquent déjà pas.
C’est grâce à MoM que j’ai découvert cet album, qu’il vantait comme un monument méconnu du power-metal. Je dois avouer que je suis un peu moins enthousiaste: il est bon, avec des très bons moments, mais il est aussi très classique. Le fait qu’il me rappelle beaucoup Rage ne plaide pas en sa faveur – pas que je n’aime pas Rage, mais ça en fait un album plus dérivatif qu’original.
Cela dit, si le metal grandiloquent, mélangeant power-metal et metal symphonique, vous intéresse, Tsar, d’Almanac, est un album qui mérite une ou deux écoutes.
Bonus: la vidéo du morceau-titre
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