Rions un peu avec Ségolène Royal

Ce n’est pas tous les jours que la politique française peut nous faire franchement rire. Certes, ceux qui comme moi lisent le Canard Enchaîné ou Charlie-Hebdo trouvent dans ces publications de quoi ricaner, mais le gros rire franc est rare. Saluons donc l’initiative de Ségolène Royal, candidate socialiste malheureuse aux dernières élections présidentielles qui, grâce à son nouveau site Internet Désirs d’avenir, nous offre une bonne grosse tranche de poilade.

Rarement un site récent n’aura été aussi mal foutu, aussi moche et aussi ridiculisé en si peu de temps par les geeks de la planète. Il faut dire qu’il y a de quoi: réalisé entièrement en Flash (de base une mauvaise idée), visiblement par quelqu’un qui n’a pas la première notion de graphisme et d’interface utilisateur, sa première mouture contenait une vidéo de la maîtresse des lieux qui ne pouvait pas être interrompue. Laissez-la parler, quoi!

On notera aussi au passage que le site est censé redimensionner la fenêtre du navigateur, ce qui 1) est une très mauvaise manière (un peu comme si un site Web venait décider de comment arranger les icônes sur votre bureau) et 2) ne fonctionne pas sur des navigateurs un tant soit peu évolués, laissant de belles bandes blanches en dehors de la taille de redimensionnement prévue.

En fait de “désirs d’avenir”, c’est l’exemple même du site qui ne fait pas envie. À l’heure du Web 2.0, on a plutôt l’impression d’être revenu à l’époque du Web 0.5, lorsque Frontpage et Internet Explorer régnaient en maîtres absolus sur les plaines. Ce qui laisse présager des choses peu aimables sur le programme de Mme Royal…

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7 réflexions au sujet de “Rions un peu avec Ségolène Royal”

  1. Petit addendum à l’affaire:

    Dans un article publié mardi 15 août, l’Express.fr révélait que la réalisation du site, confiée au compagnon de Ségolène Royal André Hadjez, aurait été facturée 41.860 euros. Une note que Pierre Bergé, patron de la fondation Yves Saint Laurent et principal soutien financier de la socialiste, refuserait de payer.

    Une telle concentration de FAIL va finir par s’effondrer sur elle-même.

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