C’est très rare que j’achète des compilations, mais lorsque je suis tombé sur cet album, Blinded by the Light, j’y ai vu une occasion de me replonger dans l’œuvre de Manfred Mann’s Earth Band.
Formé en Grande-Bretagne en 1971 par le claviériste sud-africain Manfred Mann (et toujours actif aujourd’hui), ce groupe est classé entre rock progressif et hard-rock suivant les titres et la période.
La présente compilation, intitulée Blinded by the Light: The Very Best of Manfred Mann’s Earth Band, date de 1992 et couvre donc les vingt premières années du groupe. Elle compte seize pistes, le plus souvent entre trois et six minutes, pour une durée totale d’une heure et quart.
Je dis « replonger » parce que Manfred Mann’s Earth Band est un de ces groupes que j’ai découvert grâce à la médiathèque du collège (pour les français: du lycée), à une époque où l’URSS existait encore.
Si, aujourd’hui, le groupe n’est plus très connu, même dans les cercles prog, il a été extrêmement actif tout au long des années septante et huitante. ce qui est amusant, cestodes que s’il a plusieurs tubes à son actif, comme le morceau-titre, ce sont souvent des reprises, notamment de Bruce Springsteen.
Et pour être très honnête, je peux comprendre pourquoi il est aujourd’hui considéré comme un peu obscur: je trouve pas grand-chose dans les différents titres de cette compilation qui montre une identité forte du groupe. Manfred Mann’s Earth Band m’apparaît comme un de ces multiples groupes entre hard-rock, classic-rock et prog-rock de l’époque.
Après, ça ne veut pas dire que ce n’est pas intéressant. Il y a pas mal de titres qui ont un gros potentiel tubesque, comme « Blinded by the Light », « For You », « The Runner ». C’est juste que, vu de 2025, ça donne l’impression de déjà-entendu. Et, du coup, septante-six minutes, ça fait beaucoup. Je suppose aussi que sans le contexte des albums, on risque de manquer des références.
Cela dit, je ne regrette pas l’écoute de ce best-of. Blinded by the Light m’a permis de redécouvrir Manfred Mann’s Earth Band et, comme mentionné, c’est un style qui passe plutôt bien. Pas renversant d’originalité, mais plaisant.
Bonus: la vidéo de « Blinded by the Light », enregistrée en 1975
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