Je ne sais plus qui, il y a quelques mois, m’avait recommandé de m’intéresser à Vintersorg pendant un des directs de Radio-Erdorin (peut-être Jometal), mais comme il y avait un nouvel album prévu, j’ai attendu que sorte ce Vattenkrafternas Spel pour me pencher sérieusement sur le groupe.

Vintersorg, c’est le projet du chanteur et musicien aussi suédois qu’éponyme, allié au guitariste Mattias Marklund et au bassiste Simon Lundström. Actif depuis une trentaine d’année, le projet tire son nom d’un grand chef païen, personnage principal d’une série de romans historiques. Et, sans surprise, on est dans un style musical très proche du folk-metal, avec quelques colorations black.

Onzième album du groupe, Vattenkrafternas Spel dure un poil moins d’une heure et compte neuf titres. Les compositions durent entre cinq et huit minutes.

Et donc, je découvre – une fois de plus – un groupe actif depuis plusieurs décennies dont je ne connaissais que le nom – et encore! Et c’est plutôt chouette, je dois dire. Mais aussi un peu surprenant.

Certes, je ne m’attendais pas à quoi que ce soit, mais le mélange entre folk-metal parfois très traditionnel, y compris le chant en suédois, et les côtés plus metal, ça m’a quand même un peu désarçonné. Ce qui n’est pas plus mal, notez.

Un autre élément qui m’a surpris chez Vintersorg, c’est le travail sur les harmonies vocales. Certes, il y a un peu de chant saturé, mais c’est surtout du chant clair, avec des jeux sur les chœurs qui ajoutent beaucoup de cachet aux compositions.

Et d’ailleurs, puisqu’on en parle, les titres de Vattenkrafternas Spel ont plus d’une fois des constructions qui me font pas mal penser à du prog. Même si on reste globalement dans une ambiance folk / black-atmo.

J’ai donc plutôt bien aimé la découverte de Vintersorg via cet album, Vattenkrafternas Spel. Il est peut-être un poil trop long, mais il s’écoute agréablement et je le recommande aux amateurs de folk-metal. Il est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la non-vidéo de « Efter Dis Kommer Dimma »

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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