Au secours! J’ai été victime d’un matraquage! Victime certes plutôt consentante, mais je mentirais si je ne disais pas que la principale raison pour laquelle j’ai écouté l’album The Book of Hours de Agropelter, c’est parce qu’il a apparu maintes fois sur mon flux RSS au moment où je faisais mes autres achats sur Bandcamp.

Agropelter, c’est le projet de Kay Olsen, un musicien norvégien qui propose un rock progressif instrumental symphonique, très inspiré par les grand maîtres – ceux des seventies et également les compositeurs classiques.

The Book of Hours est le premier opus du projet, un album de trois-quarts d’heure divisé en trois pistes plutôt courtes (entre trois et six minutes) et un morceau-titre en quatre parties de plus de trente minutes.

Sur le papier, Agropelter aligne pas mal d’arguments: des inspirations prestigieuses, des invités de renom (Jonas Reingold des Flowers Kings, Mattias Olson d’Änglagård, entre autres). Mais comme la musique ne s’écoute pas sur le papier, qu’en est-il de l’album en lui-même? Eh bien, disons que c’est pas mal.

Côté « plus », les compositions sont élégantes et agréables. C’est du prog symphonique de très bonne tenue et l’absence de vocaux n’est pas aussi gênante que je le craignais. Et, fondamentalement, les quarante-cinq minutes de l’album passent vite.

Côté « moins », The Book of Hours sonne très artificiel. Le choix de certaines sonorités donne l’impression que l’album est un projet solo, avec des instruments amples aux claviers (et pas de la meilleure qualité non plus) et avec une production certes correcte, mais très « fait maison ».

Du coup, j’aurais tendance à résumer tout ça par « pour un premier album, c’est pas mal ». Disons qu’Agropelter ne révolutionne pas grand-chose et que The Book of Hours sonne un peu trop synthétique à mon goût, mais c’est quand même une découverte qui s’écoute bien. Pas transcendant, mais pas honteux non plus.

L’album est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Levitator » (je vous fais grâce de celle du morceau-titre, en mode full GenIA ultramoche avec une extra dose de vol d’images copyrights)

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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