Ceux d’entre vous qui me pratiquent depuis un certain temps ont régulièrement à supporter (dans le sens non-anglais du terme) mes excentricités verbales, jeux de mots plus ou moins maîtrisés, vannes foireuses et autres tics de langage douteux, avec des conséquences qui vont de « mais où va-t-il les chercher? » (la réponse traditionnelle tient en trois lettres) à une envie irrépressible de frapper une tête contre un mur (et pas forcément la sienne).
C’est à ceux-ci que je dédie ce lien vers la page officielle de défense et illustration de la langue xyloglotte. Car non, il n’y a pas que moi dans l’univers et, pour un peu, ceux qui sont allergiques au verboludisme céphaloclaste auraient de quoi se sentir quelque peu cernés. Je cite:
La recette : elle ressemble assez à celle du Sky my husband de Jean-Loup Chiflet. La différence est que nous traduisons de jolies expressions dans un gréco-latin de cuisine des plus approximatifs. Sont également acceptés les sigles obscurs, les barbarismes improbables, les locutions empruntées à l’hexagon et autres extraits bizarroïdes des pages roses du dictionnaire Vermot.
Je crois d’ailleurs que j’en avais déjà parlé il y a quelques années sur l’ancien blog, mais depuis, le site n’a fait que croître et embellir, malgré une présentation très « vingtième siècle ». J’y ajouterais personnellement la « drosophilophilie », comportement voisin de la diptérosodomie, ainsi que « gonadoclaste », mon préféré.


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