Cinq ans avoir échappé à la Fin du Monde – encore! – les anciens membres de la Umbrella Academy se retrouvent, sans pouvoirs, dans un monde qui ressemble beaucoup au nôtre – mais pour combien de temps?
Cette quatrième et dernière saison commence avec des personnages qui ont perdu leurs pouvoirs mais, pour certains, retrouvé une forme de sérénité. Mais, bien évidemment, comme c’est The Umbrella Academy, ce n’est pas grandiose non plus.
Diego et Lila sont heureux parents. Amanda gère une carrière d’actrice médiocre (la carrière; pas forcément l’artiste) et s’occupe aussi de Klaus, en mode abstinent et hypocondriaque. Luther est gogo-dancer dans un bar sordide, Viktor a déménagé au Canada, Ben sort de prison après une arnaque à la crypto et Five… est entré à la CIA.
Sauf que, dans ce monde, des artéfacts de leurs anciennes vies apparaissent et ces bizarreries ont donné naissance à une forme de secte, les Keepers. Emmené par un couple, Jean et Gene, ils pensent être dans la « mauvaise » ligne temporelle et cherchent à la faire revenir. Ce n’est pas une bonne nouvelle.
Naturellement, les anciens superhéros vont se retrouver face aux Keepers. Et ils ne vont pas rester « anciens superhéros » longtemps, non plus. Sauf que leurs pouvoirs vont revenir sous une forme quelque peu différente: plus puissante, mais aussi plus glitchée.
Cette quatrième saison de The Umbrella Academy est la dernière de la série et c’est plutôt une bonne nouvelle. Disons que ce n’est pas la meilleure de l’ensemble et que, si la qualité n’est pas honteuse, elle est clairement sur la pente descendante. Les personnages passent le plus clair de leur temps sur des side-quests qui n’apportent pas grand-chose et le tout paraît très rushé.
Elle a cependant quelques bons côtés: retrouver la joyeuse famille dysfonctionnelle et les regarder se dépatouiller avec des situations absurdes et des pouvoirs éclatés au sol a quelque chose de jouissif. Elle apporte aussi des réponses à pas mal de questions, ainsi qu’une conclusion.
En prime, on a le droit à une fusillade surréaliste dans un marché de Noël, un minibus maudit par un bébé-requin, un métro transdimensionnel et un lévrier fantôme. Entre autres.
Quant à la qualité de la conclusion, c’est une autre question. De notre petit groupe de visionnage, je suis le seul que la fin n’ait pas dérangé – sans compter les chats, qui s’en foutent. Sans divulguer, ça ne se termine pas vraiment bien – en tout cas pas pour les personnages. Les anglophones parleraient cependant de « closure » et je ne suis pas persuadé que ce soit une mauvaise chose.
Mais bon, les six épisodes passent plutôt rapidement et, soudainement, The Umbrella Academy, c’est fini. Pour le meilleur et pour le pire. Reste l’impression d’une série bien déjantée, avec d’excellents moments; les autres, on les oubliera.
Bonus: la bande-annonce
Et si vous n’avez pas envie de vous taper les saisons précédentes, les personnages vous expliquent ce qui s’est passé. Plus ou moins:
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Baby shark toodoodoodootoo, baby shark….. eh merde c’est foutu pour la journée
🙂
J’ai le dernier Slift dans les oreilles depuis le concert de samedi passé, y’a plus rien qui rentre.