Thermæ Romæ

Un jour, quelqu’un s’est dit “et si je racontais l’histoire d’un architecte de thermes dans la Rome antique qui voyage dans le Japon contemporain chaque fois qu’il tombe dans un bain public?” Ce quelqu’un, c’est la mangaka Mari Yamazaki, auteur de Thermæ Romæ.

Certes, c’est très résumé, mais, dans l’absolu, il n’y a pas grand-chose d’autre dans cette histoire, mais c’est largement suffisant: Lucius Quintus Modestus est un architecte dans la Rome de l’empereur Hadrien, spécialisé dans la construction de thermes. Alors qu’il est en panne d’inspiration, il glisse dans un bassin tombe dans l’eau et émerge dans un onsen, un bain thermal japonais. Les idées qu’il ramènera de ce voyage impromptu vont révolutionner l’art thermal à Rome.

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Continuum

Si vous devez voir une seule série qui parle de voyage dans le temps – Doctor Who étant hors compétition – la canadienne Continuum est un très bon candidat, ce d’autant plus qu’elle ne parle pas que de cela.

L’histoire s’attache à Kiera Cameron, ancienne militaire et officier de police à Vancouver en 2077, qui se retrouve embringuée contre son gré dans l’évasion des responsables d’un attentat particulièrement meurtrier, évasion utilisant une machine temporelle qui les envoie 65 ans dans le passé.

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Le visiteur du futur

Dans le petit monde des webséries SF ou fantastiques françaises, Le visiteur du futur est une des plus connues, mais manquait à mon palmarès. C’est désormais corrigé, grâce à l’indigence crasse des programmes télé en ces périodes de fêtes.

En résumé, Raph, un jeune Français (très) moyen, se fait harceler par un hurluberlu qui déboule – littéralement – de nulle part pour l’empêcher de faire quelque chose de trivial, mais qui aura des conséquences dramatiques dans l’avenir. Ledit hurluberlu vient d’un futur – l’an 2550 – où le quotidien implique des pluies acides, des ruines radioactives, des nécrophiles et des zombies; on peut comprendre qu’il ait envie de changer cela.

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Looper

La sortie ciné du week-end a été consacrée à Looper, un film de science-fiction à base de voyage dans le temps qui, en apparence, ne paye pas de mine, mais a en fait pas mal de côtés sympathiques. Pas mal de côtés foireux également et, du coup, soit en arrive à entrer dans le film et on passe un bon moment, soit on coince et ça devient vite douloureux; j’étais dans la première catégorie, mais comme mes trois autres comparses étaient dans la seconde, le débat qui a suivi le film a été quelque peu houleux.

Le concept de base est que, en 2044, des tueurs, appelés “Loopers“, sont payés par le crime organisé trente ans dans le futur pour tuer et éliminer le corps de gêneurs, renvoyés dans le passé au moyen d’une technologie à sens unique et interdite. Les problèmes commencent lorsque le protagoniste – on peut difficilement parler de héros – “réceptionne” son moi futur (joué par Bruce Willis), qui s’enfuit.

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