Même les Siyani font du vélo!

Même les Siyani font du vélo!

Sur mon vélo nucléaire

Ça fait un moment que ça me démangeait: j’ai acheté un vélo à assistance électrique. OK, techniquement, nous avons acheté un vélo à assistance électrique, ma dame et moi, mais pour le moment, je suis le seul de nous deux assez taré pour l’utiliser par ce temps. Je pourrais gloser un moment sur le fait que je parviens à augmenter mon bilan carbone en achetant un vélo, mais l’idée est précisément qu’elle puisse baisser le sien (de bilan carbone) à la belle saison, en troquant sa voiture contre cet engin.

Après quelques semaines d’utilisation, je dois avouer que j’appréhende un peu le moment où je devrais récupérer mon tromblon 100% pur musculaire. Il faut dire ce qui est: il y a des raisons tout à fait valables derrière l’actuel engouement pour les vélos électriques. Le principal étant que ça allie la versatilité du vélo et le côté pratique de la motorisation.

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Qui a peur du grand méchant Vert?

Dimanche prochain (bon, techniquement avant ça, puisqu’à peu près tout le monde vote par correspondance, mais dimanche est la date officielle), les Genevois vont voter sur cinq objets cantonaux, dont deux à connotation écologiste qui, je dois l’avouer, me laissent perplexe tout en illustrant assez bien un des problèmes actuels de l’écologie. Le premier projet concerne l’établissement d’un “éco-quartier” sur les terrains agricoles des Cherpines et le second, une initiative populaire pour la promotion de la “mobilité douce” (cycles et piétons).

Le premier cas met en lumière un des problèmes principaux et récurrents du canton: le manque de logement. Pour ceux qui ne connaissent pas Genève, c’est un petit territoire très urbanisé (plus de 450 000 habitants dans 280 km2) et quasi-entièrement enclavé; donc, construire des logements est en théorie une Bonne Chose. En pratique, le projet ferait disparaître près de 60 hectares de terres agricoles très fertiles et inclut également une zone industrielle; bonjour l’éco-quartier! Du coup, les écolos et les paysans râlent, tandis que les partis de droite dénoncent ces salauds de Khmers verts qui empêchent les Genevois de trouver du logement.

Le second est un peu différent car il s’agit d’une initiative populaire, objet référendaire qui par nature fait rarement dans la demi-mesure. Il demande que toutes les routes principales et secondaires du canton soient aménagées avec des pistes ou des bandes cyclables et que des aménagements pour les piétons. Objectivement, cette initiative est un tantinet irréaliste et ses opposants ont là encore beau jeu de dénoncer le méchant lobby écolo qui veut bannir les substituts phalliques voitures du canton, tout en soulignant qu’il y a déjà beaucoup de pistes cyclables dans le canton, ce qui est vrai.

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Montréal

Ces prochains jours, jusque vers le 4 juin, Isa et moi sommes en vacances au Québec, entre Montréal, Rigaud et Québec pour être très précis. La bonne nouvelle (si on peut réellement considérer ça comme une bonne nouvelle), c’est que Montréal n’est pas une ville où il est difficile de trouver du Wifi gratos (à …

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Une petite balade en vélo…

Les vacances ont sur moi un effet idiot: celui de m’inciter à me lancer des plans débiles. Aujourd’hui, je suis donc parti sur mon p’tit vélo pour aller me balader au pied du Jura, entre Collonges et Thoiry. Je viens de rentrer et, après avoir jeté un œil sur Google Maps, je m’apercevois que j’ai fait soixante kilomètres.

Soixante. Bornes.

Purée. Record perso, w00t!

Le point positif, c’est que ça m’a permis de (re-)découvrir des coins sympas, comme Thoiry et ses bassins au fil de l’eau, sans doute des restes d’anciennes piscicultures. Ah, et le restaurant du Satoriz de Val-Thoiry est très chouette.

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Japon : Attention, cycliste méchant

Cet article est le numéro 16 d'une série de 18 intitulée Japon 2008

En règle générale, les cyclistes forment, au sein des usagers de la route, une caste à part, haïe et crainte à la fois. Dans les grandes villes, c’est souvent une forme de clan d’originaux suicidaires. Sauf au Japon, où les vélos semblent avoir tous les droits: rouler sur les trottoirs (classique) et traverser aux passages …

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Vélib: la vélorution est-elle en marche?

Donc, ce week-end, Paris. Étant moi-même cycliste invétéré (et non invertébré, parce que, sans vertèbres, le vélo, c’est plus rude), je me suis fait un devoir de tester les Vélib. Eh bien, vous allez rire, mais c’est cool!

Même le touriste moyen dans mon genre peut essayer: il suffit d’avoir une carte de crédit (la Maestro suisse fonctionne), de trouver une station avec des vélos disponibles et de suivre les indications à l’écran. Somme toute, c’est très simple et pas très cher, pour des petits déplacements: à la journée, 1 euro d’abonnement et les trajets de moins d’une demi-heure sont gratos.

Le vélo en lui-même est un monstre de 25 kilos, sans assistance électrique, et dotés de freins qui lui donnent la maniabilité d’une savonnette au fond d’une baignoire. C’est le gros souci, surtout dans des rues parisiennes encombrées de maniaques du volant, de livreurs garés sur les pistes cyclables, de portières ouvertes, etc. En tant que cycliste suisse, cela demande de régler le paranomètre sur onze et de ne pas se laisser distraire par les boutiques (ou les jolies mademoiselles).

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Nanaca Crash: Mon vélo dans ta gueule

La dernière méthode stupide que j’ai découverte pour perdre mon temps au lieu de bosser sur Tigres Volants est un jeu Flash, dans la grande tradition du bidule avec les pingouins et du yéti, sauf que c’est avec des étudiantes japonaises à vélo et un bishonen.

Oui, ça a l’air obscur, comme ça, mais… en fait c’est encore plus obscur. Bon, allez zieuter le blog de Thias, qui en parle mieux que moi.

Tout ceci pour dire que je viens de faire le Score de la Mort:

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