Le rétro-prog de The Watch, qui vient de sortir ce The Art of Bleeding, s’inspire nettement de Genesis, période Peter Gabriel.
J’avoue qu’avant d’écouter Seven, le nouvel (et septième) album du groupe italien The Watch, je me préparais déjà psychologiquement à railler un manque d’originalité qui allait jusqu’au titre de cet opus. Après écoute, je suis moins enclin à la méchanceté.
Le groupe italien The Watch est surtout connu pour être un cover-band, c’est-à-dire un groupe qui joue des reprises, dans le cas présent du Genesis période Peter Gabriel. Leur dernier album Tracks from the Alps, sorti il y a peu, prouve qu’ils font aussi des reprises de morceaux de Genesis qui n’existent pas.
Il y a ceux, comme The Watch, qui déboulent avec leur dernier album Timeless directement d’un univers parallèle où on est en 1976 et Peter Gabriel n’a jamais quitté Genesis.
Cette fois, c’est officiel : le Genesis du début des années 1970 – celui avec Peter Gabriel et Steve Hackett – a découvert une machine à voyager dans le temps et fait un saut de trente-cinq ans dans le futur. Mais, pour que ça ne se voit pas trop, ils ont pris l’identité d’un groupe italien, The Watch, pour sortir leurs nouveaux albums, tel ce Planet Earth ? (le point d’interrogation fait partie du titre, donc).
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