“Excession”, de Iain M Banks

Le vol de retour, entre Nairobi et Amsterdam, m’a non seulement permis (selon toute vraisemblance), d’attraper la tourista à laquelle j’avais jusque là échappé lors de mon séjour en Tanzanie, mais aussi de finir Excession.

Excession est un des ouvrages de science-fiction de Iain M Banks, qui se déroule dans l’univers de la Culture (lien en anglais). La Culture est une gigantesque civilisation galactique, principalement humaine, dont les caractéristiques majeures sont d’être parvenus à un niveau de bien-être matériel global (à peu près tout ce qu’ils veulent, ils peuvent le construire à coups de nanotech) et d’intégrer des intelligences artificielles (drones et, surtout, vaisseaux). Dans le livre, cette civilisation se retrouve confrontée à un événement qui la dépasse complètement, ce qui réveille un certain nombre de vieux complots et de plans absurdes.

C’est, jusqu’à présent, un des meilleurs ouvrages de Banks que j’ai lu. À vrai dire, si j’aime beaucoup l’univers de la Culture, j’avais eu tendance à préférer ses ouvrages en dehors (The Algebraist ou Against a Dark Background). Ce que j’aime particulièrement, c’est qu’une fois libérés des contingences matérielles, l’auteur peut plus facilement se concentrer sur le côté “humain” de ses personnages — même les intelligences artificielles. Ça n’empêche pas les grosses bastons interstellaires et les bricolages hypertechnologiques à grand spectacle, mais c’est principalement pour le décor. L’essentiel est ailleurs.

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Relativité culturelle et bande passante

Cet article est le numéro 4 d'une série de 4 intitulée Tanzanie 2007

Rien de mieux qu’une connexion à un débit rappelant furieusement les modems 56K de nos grands-mères pour se rendre compte que, décidément, on n’est plus dans le Kansas. Et je ne vous parle même pas des coupures de courant. (Note: la geekitude, c’est quand on va en Tanzanie et qu’on blogue sur des questions de bande passante.)

Sur la route de Moshi

Jusqu’à ce matin, la version locale de l’Afrique m’avait plus frappé par ses similitudes avec ce que je connaissais déjà qu’avec ses différences. Il faut aussi dire que, ce que j’en avais vu, c’était 50 km de route, de nuit, et un centre-ville provincial, certes, mais passablement occidentalisé.

Ce matin, j’ai pris la route qui sépare Arusha de la ville voisine de Moshi, à environ 80 km. Du coup, cela change pas mal de perspectives. Les véhicules tous pourris, crachant une épaisse fumée noire et dans (ou sur) lesquels s’agglutinent des dizaines de personnes, l’absence quasi-totale de signalisation, les piétons qui sont presque partout sur le bord de la route, les courageux cyclistes, les troupeaux qui paissent sur le bas-côté de la route, les maisons, les enseignes…

Je ne sais pas si c’est du cynisme occidental ou une façon de se rattacher à ce qui est familier, mais je reste toujours néanmoins fasciné par les similarités. Afrique ou Europe, ça reste une petite planète.

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Le chat d’Arusha

Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Tanzanie 2007

Arusha, c’est en Tanzanie. J’y suis arrivé dimanche soir, après beaucoup plus d’heures d’avion que je pensais pouvoir y survivre. L’aéroport est à environ 60 km de la ville, un chauffeur m’a donc amené à mon hôtel. En route, j’ai vu mon premier chat africain. C’était un chat. Remboursez!

Objectif: Kilimanjaro

Cet article est le numéro 1 d'une série de 4 intitulée Tanzanie 2007

Dans quelques heures, je prends le vion pour l’Afrique: Arusha, en Tanzanie, pour être précis. C’est au pied du Kilimanjaro, celui dont les neiges éternelles se sont avérées ne pas l’être tant que ça. Je précise: c’est pour le boulot. Les gros chats et le folklore touristique, ce sera une autre fois. N’attendez pas non …

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