Eh oui, on est déjà (ou enfin) à Pâques d’une année impaire, c’est donc l’heure – ou plutôt le week-end – de Trolls & Légendes, le légendaire et trollesque festival de l’imaginaire sis à Mons, en Belgique. Et, du coup, je reprends mon bâton de pèlerin dans une main et ma grosse valise à roulette dans l’autre pour aller prêcher la bonne parole, l’amour de la bière, les bienfaits du jeu de rôle et les joies de l’hystérie collective sur fond de décibels folkisants.
Or donc, nous avons le dénommé Jean-Philippe Lasser, détective privé dans la bonne ville de Marselha, dans les années 1930. Engagé par une riche épouse pour prouver son cocufiage, ce brave homme s’aperçoit un peu tard que le mari volage est un ponte du crime organisé, du genre peu rigolard. Lasser n’a que le temps d’attraper l’ex-maîtresse du parrain, une danseuse égyptienne, pour s’enfuir vers le Caire. Voici les prémisses de ce premier tome des aventures de Lasser.
La nouvelle livraison de la série uchronique Jour J, intitulée Le Lion d’Égypte, répond enfin à un de mes griefs: c’est une histoire qui n’a pas pour toile de fond principale la France ou les USA (ou les deux). Cette histoire va en effet s’intéresser à un conflit peu connu, celui qui opposa, dès la fin du XVe siècle, l’Empire Ottoman et l’Égypte mamelouke – cette dernière recevant un renfort de poids: un certain Leonardo Da Vinci.
C’est François qui, le premier, avait évoqué sur son blog cet étrange recueil de nouvelles au titre non mois étrange: Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps, de Laurent Queyssi. Huit histoires bizarres, où les protagonistes jouent – souvent contre leur gré – avec la notion de réel.
On a marché sur… est la nouvelle anthologie du concours Plumes en Herbe parue aux éditions Voy'[el] et, cette fois-ci, il n’a pas été nécessaire de lâcher une Nathalouchka enragée pour me faire l’acheter. Je n’exclus pas un réflexe pavlovien, mais je ne regrette pas l’achat ni la lecture.
Ça y est, j’ai enfin acheté un bouquin de Roland C. Wagner qu’il a écrit sous son vrai nom! Enfin, bon: avec les 136 pages de Cette crédille qui nous ronge, je n’ai pas pris le plus gros, non plus. En même temps, si la qualité des bouquins se décidait au poids, ça se saurait et, en l’occurrence, celui-ci est un petit bijou.
Quelque part dans l’Empire khazar, au Xe siècle de notre ère, deux aventuriers enchaînent les arnaques pour survivre, mais, dans Gentlemen of the Road, de Michael Chabon, le duo va se retrouver impliqué dans une épopée à base de trahison, d’usurpation, de prince et de princesse, d’honneur et d’éléphants.
Dans la série « demain, je commence ma thèse sur la procrastination » et pour compléter ce dont je parlais dans le compte-rendu de Zone franche, un petit mot pour parler de mes quelques projets d’écriture.
Si je vous parle d’une convention de science-fiction sise dans la salle des fêtes d’une petite cité de la banlieue parisienne, vous êtes en droit de supposer qu’il s’agit là d’un événement mineur. Les figures de style étant ce qu’elles sont, vous faites erreur : Zone franche est un festival majeur.
Il m’a fallu du temps pour m’attaquer à la lecture de Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski. D’abord parce que c’est de la fantasy, qui est loin d’être mon genre préféré (quelque part entre les histoires de vampires et les bilans comptables) et d’autre part parce que c’est un sacré pavé. Le terminer a été beaucoup plus rapide, malgré sa taille.
Pendant les travaux, les travaux continuent! Ceux sur le Tigres Volants Central, donc: la nouvelle mouture en beta dont je vous avais parlé récemment (l’ancienne est toujours ici). Le petit questionnaire m’a déjà livré des suggestions d’améliorations – merci à ceux qui ont pris le temps de répondre – et j’en profite pour répondre à quelques questions.
J’aime bien me tenir informé sur l’actualité musicale, surtout locale et régionale, mais ça ne fonctionne pas toujours. Dans le cas présent, c’est en faisant des recherches sur le nouvel album de [bleu] que j’ai découvert Wie er in die Welt kam, le nouvel (et, techniquement, unique) album du groupe genevois Equus, dont j’avais chroniqué l’EP Eutheria il y a pas mal de temps.
À mes yeux de bête occidental à gros nez, les dessins animés japonais ont tendance à soit être très bons sur la forme ou sur le fond; rares sont ceux qui parviennent à être bons en tout et, heureusement, rares également sont ceux qui se plantent partout. Gakutsuou, aussi connu sous le nom de Le Comte de Monte-Cristo, parvient à l’exploit d’être à moitié génial dans les deux catégories – mais également à moitié foiré.
Cleer, c’est une marque, une entreprise, une philosophie, « Be yourself »; une secte, peut-être. Cleer, c’est un roman de Laurent « L.L. » Kloetzer qui plonge dans cet étrange univers, aux confins du cyberpunk et du fantastique, avec un fond d’enquête-aventure et un soupçon de Dilbert.
Le problème, quand on est une grosse feignasse, c’est que même les choses raisonnablement simples prennent du temps. Témoin les travaux sur le nouveau Tigres Volants Central, qui commencent enfin à prendre suffisamment forme pour que je puisse vous proposer d’aller jeter un œil à cette nouvelle mouture.
Je vous dirais bien que The Last Colony est le dernier volume de la trilogie « coloniale » de John Scalzi, débutée par Old Man’s War et poursuivie par The Ghost Brigades, mais ce ne serait pas complètement exact. Il manque encore à l’appel Zoë’s Tale, qui est un point de vue un peu différent de ce qui se passe dans The Last Colony et, qui plus est, il existe d’autres ouvrages dans le même univers; cela dit, pour ce qui est de la trame de l’histoire, ces trois ouvrages précités tiennent assez bien la route dans le format trilogie.
Dans la foulée de Old Man’s War, j’ai attaqué sa suite The Ghost Brigades, également signé John Scalzi (et, l’ayant terminé, je me suis d’ailleurs lancé sur le suivant, The Last Colony. Encore que « suite » n’est pas le meilleur terme: certes, l’univers est le même et, chronologiquement, il se situe après les évènements de Old Man’s War, mais on ne retrouve que le lieutenant Jane Sagan des Forces spéciales – et encore, pas de façon principale.
Aux Portes de l’Enfer est donc la suite du premier Wunderwaffen, la série de bande dessinée uchronique à base d’air-porn quelque peu honteux (pour cause de croix gammée). J’en parle ainsi parce que, malgré une idée de départ assez intéressante (l’Allemagne nazie parvient à tenir tête aux Alliés grâce à ses armes secrètes), j’ai un peu l’impression que ça s’essouffle.
S’il y a bien un projet Tigres Volants sur lequel je n’ai pas beaucoup travaillé jusqu’à récemment, c’est bien les mises à jour du Tigres Volants Central, le site officiel de Tigres Volants. Oui, je viens de placer trois fois « Tigres Volants » en une phrase (et quatre fois dans ce paragraphe), ça va être bien pour mon SEO, sinon pour mon style…
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