Pourquoi je n’utilise pas OpenOffice

Ce n’est pas exactement la première fois que je me lance sur ce sujet, mais il se trouve que le dénommé Seb Sauvage, dont je suis le blog depuis quelque temps (grâce à Chassegnouf), vient de poster un billet intitulé Pourquoi j’utilise des logiciels libres/opensource qui explique parfaitement la raison pour laquelle je hais OpenOffice et consorts avec une haine plus intense que la lumière des milliers de soleils.

En gros, le problème n’est pas tant de travailler avec OpenOffice ou LibreOffice, mais de devoir changer de système. Et non, ce n’est pas pareil: les feuilles de style – pour prendre un outil de base, que j’utilise massivement tous les jours – fonctionnent de façon très différente, avec une ergonomie qui n’est pas sans rappeler l’utilisation d’une manivelle d’écluse en guise de robinet à eau potable.

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Jeu de rôle, open-source et Linux

C’est une idée bizarre, dont je ne sais pas trop quoi penser. Elle vient de l’ami BBS, que j’apprécie pour beaucoup de raisons, la moindre n’étant pas qu’il lui arrive de rire à mes blagues. Son idée est de créer un système de jeu de rôle qui se bâtisse comme un système GNU/Linux, avec un “noyau”, un système-cœur, et des “modules”, que l’on pourrait assembler en “distributions”, le tout sous licence Creative Commons.

L’idée est en soi amusante, mais j’ai du mal à voir en quoi elle est révolutionnaire: j’ai l’impression que c’est un peu ce que tout meneur de jeu lambda fait avec les systèmes de jeu qu’il maîtrise. Bon, bien sûr, je suppose qu’un système bâti ainsi dès le départ a des chances d’avoir une cohésion un peu plus grande qu’un caffouillazibule assemblé de bric et de broc.

L’autre chose est que j’ai vu beaucoup de systèmes génériques qui, avec un peu de manipulations, pourraient assez facilement entrer dans cette catégorie. Aucun ne m’a réellement convaincu de façon globale; la plupart ont des mécanismes qui s’accommodent assez bien d’un ou deux genres, mais qui sont loin d’être aussi universels qu’ils le prétendent.

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“Makers”, de Cory Doctorow

Bon, j’ai enfin terminé Makers, dernier bouquin en date de Cory Doctorow et également dernier de la série d’ouvrages du même auteur que j’ai dévorés depuis la nouvelle année. C’était touffu — les bouquins de Doctorow en général, mais ce dernier en particulier. Suffisamment touffu pour que je réfléchisse un long moment par quel bout je devrais l’appréhender.

Le roman suit deux inventeurs, Perry et Lester: ce sont des bidouilleurs de génie qui utilisent les copieux fonds de poubelle d’une Amérique en pleine récession dans un futur très proche. Suivis par une journaliste/blogueuse et soutenus par une grosse corpo un peu idéaliste, ils lancent un mouvement qui rapidement les dépasse, avant de s’effondrer, puis de rebondir de façon surprenante.

Là, en gros, je vous résume le premier tiers du bouquin — et encore, pas tout.

Il m’a fallu un bon moment avant de comprendre ce qui clochait dans ce bouquin: il n’y a pas de trame. Contrairement aux autres bouquins de Doctorow, Makers n’est pas un roman dans le sens traditionnel: c’est une chronique d’un futur proche plausible dans une Amérique post-industrielle.

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