Xandria / Stream of Passion / Epica aux Docks, Lausanne

Résumé de l’épisode précédent: le nouvel album d’Epica, Requiem for the Indifferent, ayant laissé votre tonton Alias quelque peu, euh… indifférent, qu’en serait-il du concert des mêmes, ce samedi soir aux Docks de Lausanne? Pour l’occasion, le groupe néerlandais s’était adjoint les services de leurs compatriotes (très cosmopolites) de Stream of Passion et des Allemands de Xandria pour une soirée spéciale “métal à chanteuse”.

De ces derniers, je ne peux dire grand-chose, vu que, contre toute attente, leur concert à commencé en avance alors que nous arrivions en retard. Le temps de passer la foule compacte qui se pressait à l’entrée de la salle (la soirée était sold-out; ça faisait d’ailleurs bien longtemps que je n’avais assisté à un concert dans une salle remplie) et de poser notre monceau de fringues surnuméraires au vestiaire, nous n’avons vu que le dernier morceau et demie.

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Polymanga 2012

Il y a des billets qui, j’en suis certain, renforcent très sérieusement les soupçons de masochisme qui pèsent déjà lourdement sur ma personne. Celui-ci, au sujet de ma visite à Polymanga ce dimanche, en fait certainement partie.

Je vous ai déjà narré par le menu ma méfiance envers les conventions de manga/animé/cosplay/trucs japonais et assimilés, malgré mon intérêt personnel à l’endroit de certains aspects de la sous-culture otaku: dix pour-cents de sujets qui m’intéressent, vingt pour-cents de trucs qui m’horripilent et une grosse partie du reste composé de fanfreluches commerciales. Cette fois-ci, j’avais de très bonnes raisons d’y aller: la présence de Psychée et la participation de mon épouse au concours de cosplay.

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Orc’idée 2012

Il n’y a vraiment qu’Orc’idée pour oser faire une convention de jeu de rôle avec « Trop Meugnon ! » comme thème. Et, surtout, pour aller jusqu’au bout dans le mauvais goût kawaii garanti pur diabète : concours de déguisements sur le thème, murder « chasse aux Bisounours », déco pleine de rose et de petits cœurs – avec, comme slogan qui tue : « Si vous n’aimez pas le thème, rejoignez l’organisation ! ».

Je suis d’ailleurs toujours impressionné par l’enthousiasme avec lequel l’équipe du Space Fridge est prête à se lancer dans les délires les plus inavouables, genre se déguiser en Schtroumpfs et organiser les désormais traditionnels concours de gobage de flan.

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Aucan au Romandie de Lausanne

Le groupe italien Aucan, c’est un peu Jekyll et Hyde : on les attend math-rock, les voici dubstep, on les croit électro aux albums qui baffent un peu et on les trouve électro qui baffe énormément en concert. C’est, en très gros et en très résumé, le bilan que je tire de leur prestation au Romandie de Lausanne, hier.

Eh oui, car votre tonton Alias ne craint pas le poids des ans et enchaîne festival majeur et concert de musique qui poutre dans la même semaine – sans oublier la Fête du Jeu samedi prochain à Saxon, mais je vous en reparlerai (genre, dimanche). Ça se paiera, mais baste : je suis en vacances, je fais ce que je veux d’abord !

Donc Aucan. C’est juste la deuxième fois en autant d’années que j’assiste à la prestation live de ce trio d’excités – la précédente étant au Queen Kong Club de Neuchâtel – et, malgré le fait que leur dubstep électronique remuant n’est pas exactement ma musique de prédilection, je ne m’en lasse pas. Cette fois, j’avais même emmené la fine équipe de 2 dés sans faces dans mon sillage, prétextant la fin du projet Nobilis 3 (je vous en reparlerai aussi ; ce fut épique).

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Orc’idée 2010

Hier soir, vers six heures, j’étais en train de prendre un dernier café à Satellite, le bar de l’EPFL qui a également servi de cafétéria pour joueurs pendant les deux jours de la convention Orcidée de ce week-end. J’affichais une patate qui faisait quelque peu l’envie de mes camarades ludomanes, organisateurs et autres, qui eux étaient un chouïa éteints. Certes, j’ai fini par payer ce trop-plein d’énergie par un solide coup de barre, plus tard dans la soirée, mais c’est une condition qui trahissait mon enthousiasme personnel.

Il faut dire que, de mon point de vue, cette édition de la plus grande convention de jeu de rôle (et autres) de Suisse romande a été particulièrement réussie. Je pense que je ne suis pas le seul à le penser, au vu de la quantité de visiteurs venus de France qui avaient fait le déplacement. Il y avait d’ailleurs, à part les autochtones habituels (2 dés sans faces, le Xénomorphe, le Space Fridge, l’association SIDH et autres), pas mal de stands d’associations ou d’éditeurs français: La Voix de Rokugan, le SDEN, les Écuries d’Augias et ForgeSonges avaient fait le déplacement (OK, pour certains de ces derniers, comme l’inénarrable Nathalouchka ou Fred H., ce n’était objectivement pas très loin).

On voit qu’Orcidée est une convention qui tourne depuis un moment: l’organisation est rodée et je n’ai pas constaté de couacs majeurs — mis à part que les numéros des tables n’étaient pas très lisibles sur les feuilles de parties, ce qui m’a valu de me tromper de table et de me retrouver non loin d’un groupe assez bruyant, le dimanche. Cuchulain, venu tout exprès de sa Haute-Savoie profonde malgré une grève SNCF, n’a pas eu cette chance, ce qui est bien dommage.

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Orc’idée 2008: le jeu, c’est un truc sérieux

Une convention chasse l’autre et, ce n’est pas pour dire du mal de nos amis belges, mais à Orc’idée, il fait toujours beau! Bon, OK, pas toujours, mais presque toujours… Or donc, Orc’idée 2008. J’y étais, comme d’hab’, pour y faire du Tigres Volants, comme d’hab’. Ça c’est plutôt bien passé, malgré l’impression d’être venu en touriste, plus …

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Orc’idée 2007

Rendez-vous annuel des rôlistes romand, depuis l’arrêt de la mythique convention d’Yverdon, Orc’idée 2007 avait lieu ce week-end. C’était bien.

Le site, s’il est loin d’avoir le cachet d’un château du 14e siècle, a au moins l’avantage d’être plus pratique: l’EPFL, et plus précisément les quatre cafétérias qui forment le deuxième niveau du Centre Midi, le bâtiment central. Ça donne plein d’espace où, avec l’aide de quelques panneaux, on peut organiser une cinquantaine de parties en simultané. C’est moyennement central, mais il y a des transports en commun et des parkings.

Pas mal de stands associatifs, plus une boutique (le Xénomorphe) et des éditeurs (Le Grimoire, 2 dés sans faces et un des auteurs de Maléfices). Pas de studios de dessineux cette année, dommage.

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Pelican au Romandie

Or donc, hier, je me suis offert un petit caprice en allant voir Pelican à Lausanne, au Romandie. Ça a l’air de rien, comme ça, mais Lausanne, c’est loin — surtout en semaine, quand le dernier train est à minuit vingt…

Du coup, de Pelican, je n’ai vu que 45 minutes. Tout juste assez pour me faire regretter de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Pelican, c’est du post-rock, un peu comme Isis dont je parlais récemment. La principale différence est que c’est complètement instrumental et aussi dans un style un peu plus atmosphérique. Du moins, c’est ce que je croyais en me basant sur leur album.

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