Seventh Harmonic / Keltia / Monica Richards / Corvus Corax à Trolls & Légendes

Cet article est le numéro 3 d'une série de 4 intitulée Trolls & Légendes 2011

Dernier jour de Trolls & Légendes, dernière fournée de concerts. Cette fois-ci, histoire de changer, j’ai réussi à voir le débuts de la plupart des groupes, mais c’est la fin que j’ai ratée. Sciemment, je précise: non que les groupes étaient mauvais, mais qu’ils ne m’inspiraient pas tant que ça. Par exemple, les Britanniques de Seventh Harmonic, avec leur folk planant: sympa, mais ça ne bouge pas beaucoup. Les Belges de Keltia, par contre, proposaient un pagan-folk plus animé, notamment grâce au renfort de leurs congénères d’IlianA, mais sans plus (cela dit, mes félicitations au violoniste pour la demande en mariage; pour la petite histoire, elle a dit oui).

L’arrivée sur scène de Monica Richards, chanteuse de Faith and the Muse et égérie gothique, a été l’occasion d’un moment particulièrement conceptuel, avec une musique calquée sur un film projeté en même temps. Le genre de film muet que l’on projette pendant un concert gothique, c’est dire si c’est conceptuel! C’est un petit peu du Dead Can Dance, en encore plus obscur, mais avec une danseuse; pas que ça rende l’ensemble moins obscur, mais ça agrémente.

Autant dire par contre que c’est le dernier groupe, tête d’affiche du festival, qui était largement le plus attendu: Corvus Corax, le groupe qui fait du rock avec de la musique médiévale. Déjà, le truc qui change par rapport aux trois précédents groupes, c’est qu’on avait pour une fois pas l’impression d’entendre des instruments qui n’étaient pas sur scène: fi des samples et autres éléments pré-enregistrés, Corvus Corax ne cache rien. En tous cas, certains des membres du groupe eux-mêmes ne cachaient pas grand-chose…

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IlianA / L’Effet Défée / Faun à Trolls et Légendes

Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Trolls & Légendes 2011

S’il y a bien un gros défaut à Trolls & Légendes – non, je ne vais encore dire du mal de la régie son – c’est bien le fait qu’au moment où les concerts commencent, le salon lui-même n’est pas terminé. Du coup, j’ai raté la première partie du premier concert, IlianA; pour être plus précis, je n’ai pu voir que les deux derniers morceaux. C’est un peu la lose, d’autant plus que c’est un groupe de pagan-folk belge fort sympathique, qui implique deux membres ou ex-membres d’Omnia, l’ancien batteur Mitch, ainsi que Luka, le géant joueur de didgeridoo à coulisse.

Et d’ailleurs, en allant manger, j’ai également raté le début de L’Effet Défée; j’avais entendu parler de ce groupe dans un numéro de Prog-Résiste, qui en parlait en termes dithyrambiques. Je comprends pourquoi, mais je comprend également pourquoi la plupart des spectateurs autour de moi étaient, pour dire le moins, interloqués. C’est bizarre. C’est très bizarre. C’est très, très bizarre. Enfin bon, vous voyez le genre – ou pas, c’est normal.

Parce que L’Effet Défée, c’est une sorte de croisement ultrabâtard entre Bel Canto et Magma: un rock-folk dominé par la voix exceptionnelle de Maude Trutet, mais complètement déconstruit et partant réellement dans tous les sens. Ajoutez à ce groupe une harpiste de combat, un bassiste secoué et un batteur fou, vous avez un groupe sérieusement déstabilisant, qui est aussi intéressant qu’horripilant.

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