C’est plus la curiosité qu’un réel intérêt musical qui m’a poussé à acheter Chimera’s Tale, des Français de Juke, curiosité attisée par la chronique de Neoprog qui promettait du psychédélique floydien. La promesse est tenue: on est tout à fait dans la ligne d’un rétro-progressif à la Pink Floyd, avec des grandes plages instrumentales planantes et des parties chantées qui évoquent sérieusement le Roger Waters des seventies.
J’ai presque hésité à publier cet article vendredi passé, droit derrière un échange particulièrement virulent au sujet du projet de loi « antiterroriste » discuté par le Parlement français. J’utilise des guillemets parce que je considère que ce projet n’a pas grand-chose à voir avec l’antiterrorisme et beaucoup plus avec un désir de plus en plus profond de contrôle institutionnel sur un peu tout ce qui dépasse.
Visiblement, Chernobyl est une influence marquante pour les artistes de rock progressif, avec notamment ce The Taste of Wormwood du multi-instrumentiste français Philippe Luttun, un concept-album sur la catastrophe elle-même (et un album solo de Steve Rothery, dont je vous parlerai plus tard).
Au hasard d’une remontée d’un ancien billet sur Sonic Universe Experience, l’ami Gordon m’a gentiment fait découvrir un autre groupe niçois, Ulf, et son album Echo Promise, sorti en 2010. Deux ans plus tard, le groupe rendait le plaques, hélas, mais reste un album qui, a défaut d’être très original, s’avère plutôt plaisant.
Stille Volk, le groupe de folk pyrénéen tellurique, revient avec un nouvel album tellurique, intitulé La Pèira Negra, autrement dit la « pierre noire », autrement dit quelque chose de tellurique. Retenez bien ce mot, « tellurique », parce que c’est un peu le mot-clé de cet album, qui parle de pierre et de pétrification, mais aussi de forêts et de malédictions.
Il y a des groupes que l’on retrouve, d’album en album, comme on retrouve un vieil ami. Lazuli est de ceux-ci et, trente secondes après avoir lancé Tant que l’herbe est grasse, je me prenais à sourire en pensant que ça faisait longtemps – trop longtemps – qu’on ne s’était plus croisé.
J’étais parti (ha! ha!) pour écrire un article très énervé à la suite des déclarations d’un homme politique socialiste français qui évoquait un « devoir de solidarité » de son parti pour voter la confiance au gouvernement. Et puis j’y ai renoncé et c’est tant mieux, parce qu’entre temps, mon frère jumeau (très bien) caché, Ploum, a publié un article intitulé Élections, demandez le programme !, qui offre un éclairage bien plus intéressant que mes élucubrations à chaud, la bave aux lèvres.
Je ne suis pas exactement ce que l’on pourrait appeler un fan des bouquins de guerre. Pourtant, si je vous parle de La Petite Guerre, signée Crixos, vous vous doutez bien que ce n’est pas de l’ouvrage banal, à base d’héroïsme viril, qui sent la sueur et la cordite. Bon, soyons honnête: y’en a aussi.
En ces temps où l’extrémisme est tellement tendance que, pour un peu, il passerait au Top 50, il est toujours bon de lui jeter un œil critique. D’abord, parce que c’est plus civilisé qu’un parpaing (même si je peux comprendre que le parpaing ait un effet cathartique) et, ensuite, parce que souvent, l’extrémisme est une forme de vampire qui se complaît dans l’ombre et auquel la lumière nuit. Tout ceci pour vous dire que j’ai donc acheté ce nouvel hors-série de Charlie-hebdo, intitulé Le Front national expliqué à mon père.
Lorsque j’avais chroniqué le précédent album de Spleen Arcana, projet de rock progressif derrière lequel on trouve le multi-instrumentiste français Julien Gaullier, j’avais conclu en réclamant « moins de spleen, plus d’arcana« . À l’écoute de The Light Beyond the Shades, je pourrais presque prétendre que j’ai été entendu.
Je ne sais pas pourquoi, ces temps-ci, je me retrouve submergé d’albums de post-rock, sans avoir rien demandé à personne. Le dernier en date, c’est At the Dawn of Twilight, du trio français Amphetamin, dont c’est ici le premier « vrai » album (après un EP).
Il était une fois, un jeune homme appelé Neige, qui, avec son compère Winterhalter, faisait du black-métal. Un beau jour, il décida de créer un groupe qui s’appelait Alcest et qui essayait de faire la musique la plus diamétralement opposée que possible. Au cours des années, il créa des albums où les accents de métal disputaient aux élans aériens et, finalement, il créa Shelter.
Je n’aurais sans doute jamais acheté ce Petit manuel de survie à l’intention d’un socialiste dans un dîner avec des gens de gauche, signé Bruno Gaccio, si son camarade de parti Frédric Toutain (du blog Un jour une idée) n’en avait pas fait récemment l’article.
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