“Edge of Tomorrow”, de Hiroshi Sakurazaka

Lors d’un assaut majeur contre les Mimics, les extra-terrestres qui ont envahi la Terre, la jeune recrue japonaise Keiji Kiriya, meurt. C’est ainsi que commence Edge of Tomorrow, roman – light novel, pour être précis – de l’auteur japonais Hiroshi Sakurazaka, dont est tiré le film avec Tom Cruise, dont je vous ai parlé hier (ou avant-hier, je me suis un peu pris les pieds dans les boutons).

Edge of Tomorrow

À la veille d’un assaut majeur contre les Mimics, les extra-terrestres qui ont envahi la Terre, le major Cage, des relations publiques de l’armée US, a la brillante idée de menacer un général britannique pour éviter d’être envoyé couvrir le front. Du coup, le voilà rétrogradé, classé déserteur et… envoyé sur le front. Où il meurt. C’est ainsi que commence Edge of Tomorrow, un des blockbusters de l’été.

“Embassytown”, de China Miéville

"Embrassytown", de China Miéville

Comment aurais-je pu résister? Un roman de science-fiction signé par China Miéville qui parle de choc culturel entre Terriens et extra-terrestres et recommandé par Gromovar, en sus. Pourtant, au final, je ne peux m’empêcher de penser que Embassytown est un peu décevant.

“Constellation Games”, de Leonard Richardson

Ariel Blum est un créateur de jeux vidéos. Entendez par là qu’il travaille pour une firme brésilienne qui publie un jeu à base de poneys et de princesses pour un public de petites filles. Entendez par là qu’il déteste son boulot. C’est alors que les extra-terrestres débarquent et que commence Constellation Games, roman déjanté de Leonard Richardson.

Frontiers, les chroniques des agents du B.A.D.

Dans l’Europe des années 1960, des agents d’un bureau très particulier doivent gérer les diverses communautés extra-terrestres établies sur Terre, certaines depuis plusieurs décennies. C’est le concept originel de la bande dessinée Frontiers, de Christophe Wild.

À mi-chemin entre Men in Black, le jeu de rôles Rétrofutur et Les Tontons Flingueurs, on ne peut pas dire que Frontiers fait dans le simple: on y trouve un héros tourmenté, un chef aux faux airs de Einstein, un certain nombre de jeunes femmes qui ne craignent pas les coups de froid et des situations très bizarres.

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Defiance

Quand on parle d’invasion extra-terrestre, soit les Terriens gagnent et c’est la fête, soit c’est les autres et c’est le cauchemar; dans tous les cas, c’est rare que l’on regarde ce qui se passe après. C’est pourquoi Defiance, une nouvelle série télévisée américaine de science-fiction, dont la première saison vient de se terminer, fait figure d’oiseau rare.

On y suit Joshua Nolan, ancien militaire reconverti en chasseur de trésors, et Irisa, sa fille adoptive d’origine extra-terrestre, qui arrivent dans la petite ville de Defiance, anciennement connue sous le nom de Saint Louis et dont seule l’arche, pour des raisons qui échappent à tout le monde, a survécu à l’air libre. Il se retrouve assez rapidement bombardé shérif pour cause de décès du précédent, alors qu’une bande de pillards menace la ville et que les tensions entre communautés sont au plus haut.

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“Points chauds”, de Laurent Genefort

Ces derniers temps, suite à quelques voyages et, plus récemment, une rencontre malencontreuse avec une portière de voiture, je pratique beaucoup les transports en commun. Point positif: ça me laisse du temps pour lire (parce que bouquiner à vélo, c’est moyen pratique) et, du coup, j’enquille les bouquins à la chaîne. Dernier en date: Points chauds, de Laurent Genefort.

Tiré à l’origine d’une nouvelle intitulée Rempart, cet ouvrage décrit les vingt années qui suivent l’arrivée d’extra-terrestres sur Terre à travers les yeux de plusieurs personnages – un militaire, l’employée d’une ONG, un nomade sibérien, un chef d’entreprise de sécurité et un scientifique – et de quelques coupures de presse. Ce n’est pas à proprement parler un roman, mais plus une chronique, où certaines trajectoires personnelles se croisent parfois.

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Orbital, deuxième mission

Les deux premiers volumes de la bande dessinée Orbital m’ayant donné envie de lire la suite, j’ai acheté dans la foulée les deux volumes suivants, Nomades et Ravages. Dans ce nouveau dyptique, le duo d’investigateurs de l’Office diplomatique intermondial, le Terrien Caleb Swany et lë Sandjarr Mézzoké Izzua, se retrouvent sur Terre, à Kuala Lumpur, pour superviser des cérémonies de réconciliation entre Humains et peuples extra-terrestres.

Si vous n’avez pas compris que la petite sauterie va dégénérer en catastrophe à grand spectacle, c’est que vous êtes très naïfs! Tout commence par une altercation entre des pêcheurs malais et un peuple nomade installé dans la mangrove et, lentement mais sûrement, la situation part en vrille, avec des morts inexpliquées, des grenouillages politiques et des émeutes. Au temps pour l’amitié entre les peuples!

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Orbital, première mission

C’est l’ami Loris qui m’a récemment foutu la honte en parlant d’une très bonne série de bande dessinée de science-fiction que je n’avais pas lue: Orbital, signé Sylvain Runberg (scénario) et Serge Pellé (dessin). Bon, en même temps, j’ai l’impression que le monde est rempli de très bonnes séries de science-fiction que je n’ai pas lues…

La série suit un duo d’agents travaillant pour l’Office diplomatique intermondial, une agence interstellaire de maintien de la paix, au sein d’une confédération de près de 800 peuples. Évidemment, comme tout le monde et son petit frère, je n’échappe pas à faire le rapprochement avec une autre série de SF: Valérian. Sauf que.

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Men in Black 3

Si vous voulez mon avis, Men in Black 3 est sans doute la démonstration qu’on peut faire quelque chose de raisonnablement agréable sur des prémisses objectivement pas folichonnes: un film pop-corn, avec peu de matière, beaucoup de sucre et de trucs éclatés avec des trous au milieu. Et si vous ne le voulez pas, lisez le blog de quelqu’un d’autre!

La licence Men in Black commence à sérieusement tirer à la ligne: le premier film donnait déjà dans l’hyperbole majeure, le deuxième allait encore plus loin dans le délire à base de culture populaire (conspirationnisme, extra-terrestres improbables, New-yorkais blasés), le troisième pouvait difficilement faire autre chose que de jouer avec le voyage dans le temps et, dans le même mouvement, visiter les origines du mythe.

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