Thor: The Dark World

Pour une fois que nous étions à Genève un week-end, nous en avons profité pour aller voir le dernier volume en date des blockbusters de l’univers Marvel des Avengers, en l’occurrence Thor: The Dark World. Avec quelques arrières-pensées, vu que le premier nous avait paru certes plaisant, mais guère plus.

Alors commençons tout de suite par les mauvaises surprises: c’est en 3D et, pour ne rien arranger, ladite 3D n’apporte pas grand-chose. Comme souvent dans ce genre de cas, les scènes les plus impressionnantes sont dans le générique. La bonne surprise, c’est que c’est un peu la seule mauvaise surprise.

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Oblivion

Rattrapage DVD ce soir, avec Oblivion; si j’étais d’humeur taquine, je dirais qu’on a oublié d’aller le voir au ciné. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais quand on a voulu y aller, il n’était plus en salle en VO. Bref: canapé, thé, fondant au chocolat et chat.

Oblivion, c’est l’histoire de Jack Harper, un technicien réparateur de drone sur ce qu’il reste de la Terre en 2077, après une invasion extra-terrestre. En fait, c’est la vieille blague de Phil Foglio: “Les extra-terrestres nous ont envahi.” Et vous ne vous êtes pas défendu?” “Si, on a utilisé des armes nucléaires.” “Et?” “On a gagné…” “Oh.”

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RED 2

Hier soir, nous sommes allés voir au cinéma le scénario de Feng Shui filmé sous le nom de RED 2. Je sais, c’est un peu lapidaire, comme dirait le joaillier, mais je ne vois pas d’autre façon de résumer les quelques deux heures de plans débiles entrecoupés de bagarres, de fusillades et de poursuites qui constituent ce film.

Avant toute chose: nous avons énormément ri; c’est probablement un des films les plus drôles de l’année, pour qui supporte le genre d’humour un peu noir né de l’ultraviolence et de situations décalées, telles que le personnage d’Helen Mirren donnant des conseils romantiques au téléphone tout en dissolvant des cadavres dans l’acide.

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Oz The Great and Powerful

Les séances de rattrapage DVD sont souvent l’occasion d’âpres négociations parmi notre petit cercle; hier soir, c’est Oz The Great and Powerful qui a été désigné, un peu par élimination cela dit (personne n’était foncièrement contre).

On y suit Oscar Diggs, magicien de cirque semi-minable – un tiers prestidigitateur, deux-tiers escroc – du début du XXe siècle se retrouve, qui,  à l’issu d’une représentation au Kansas qui tourne mal, va être propulsé via une tornade dans le monde fantasmagorique d’Oz, où tout le monde le voit comme le grand magicien qui va restaurer l’ordre et la paix.

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The Lone Ranger

The Lone Ranger est un western sale et violent, avec des personnages crépusculaires aux intentions troubles, une interprétation moderne et réaliste des mythes de l’Ouest américain. Enfin, pas tout à fait.

À l’origine, The Lone Ranger, c’est un feuilleton radio des années 1930, puis une série de bouquins dans la plus pure veine pulp, mettant en scène un justicier solitaire masqué et son fidèle compagnon indien qui redressent les torts dans le Far-West; le personnage a été adapté plus tard à la télévision dans des aventures dégoulinant de bons sentiments. Du coup, quand on entend que Disney veut en faire un film, on hésite.

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Pacific Rim

Bon, sans aller jusque dire, à l’instar de Fulgan, que Pacific Rim, c’est “Goldorak contre les monstres mutants d’outre-espace”, force est d’avouer que ce blockbuster estival signé Guillermo Del Toro colle assez bien à cette description lapidaire.

Le scénario, qui tient sur la tranche d’un ticket de métro, se résume assez bien par “robots géants contre monstres géants”. Je fais l’hypothèse que le scénariste, Travis Beacham, et le réalisateur se sont trouvés des références communes en matière de culture populaire d’origine japonaise – films de kaiju et dessins animés – et ont décidé d’en faire un film à leur sauce.

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Iron Man 3

Ça faisait un petit moment qu’avec le gang habituel, nous n’étions pas allé au ciné. Objet de la séance d’hier: Iron Man 3, comme son nom l’indique troisième volet des aventures du super-héros le plus cool du moment, j’ai nommé Tony Stark.

Dans le cas présent, il se retrouve confronté à une menace terroriste, incarnée par Le Mandarin, qui fait sauter des bombes sans bombe et qui menace le Président des USA. Tony Stark étant Tony Stark, il ne peut pas s’empêcher de le défier en public et, du coup, se retrouve avec une grande quantité de missiles dans sa maison. C’est ennuyeux.

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Iron Sky

Cette fois, c’est fait: depuis le temps que je vous bassine avec Iron Sky, je l’ai enfin vu, ce film. Et je confirme: c’est un film de grands malades! Déjà, rien qu’en posant l’amorce de la trame, à savoir “des Nazis venus de la face cachée de la lune viennent envahir la Terre”, ça permet de se faire une idée. Mais c’est juste le début.

Parce que je ne vous parle pas de l’astronaute noir, de la présidente américaine qui ressemble à Sarah Palin et qui cherche à se faire réélire à tout prix, de l’officier nazi qui veut devenir Führer à la place du Führer, du savant fou ni du diplomate nord-coréen – et j’en oublie.

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Skyfall

Skyfall, c’est le nouvel opus de l’agent double-zéro-sept, autrement dit Bond, James Bond. On a d’ailleurs bien failli ne pas le voir, vu que la queue pour la séance en VO allait jusque hors du cinéma; j’ai cru un moment que tout le multiplex était évacué…

Skyfall conclut la trilogie lancée avec l’arrivée de Daniel Craig dans le rôle-titre – Casino Royale et Quantum of Solace étant les deux autres – et qui est censée former une sorte de reboot de la franchise. Je ne suis pas 100% convaincu par la démarche, ni par Craig dans rôle de Bond (trop monolithique), mais admettons.

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John Carter of Mars

Nouvelle séance de rattrapage cinéma hier soir avec, pour une fois, un film que j’ai regretté de ne pas avoir pu voir au ciné: John Carter of Mars. On va résumer l’intrigue simplement: un Terrien de la fin du XIXe siècle, ancien soldat de la Guerre de Sécession, se retrouve sur une planète Mars habitée (et nommée par les autochtones Barsoom), impliqué dans une guerre civile.

Alors c’est de l’aventure edwardienne (le bouquin originel, A Princess of Mars, a été écrit il y a pile cent ans), signée Edgar Rice Burrough, ce qui signifie que c’est truffé de clichés (princesse à sauver, bons sauvages, héros ancien militaire confédéré, etc.) et de bons sentiments. Mais, si on rentre dans l’histoire, ça a un côté voltigeant et grande aventure plein la gueule qui est très plaisant et même plutôt enthousiasmant.

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Total Recall

La séance de cinéma d’hier soir a été précédée des dialogues suivants, d’abord jeudi: “On devait pas aller voir un film ce samedi?” – “Oui, mais j’ai oublié quoi.”; puis vendredi: “Ah, ça y est, je me souviens de ce qu’on voulait aller voir au ciné et c’est normal qu’on est oublié: c’était Total Recall.” Logique.

Si j’étais méchant, je dirais qu’on aurait mieux fait de ne pas s’en rappeler: ce film est plutôt médiocre. En fait, pour être très précis, il est décevant. Il prouve que s’il est possible de faire un bon film avec un blockbuster décervelé, il est beaucoup plus difficile de faire du blockbuster avec un minimum de cerveau, parce que juste un minimum, ce n’est pas assez.

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The Expendables 2

Ah, The Expendables 2! Enfin un film qui allie beauté éthérée des images et puissantes allégorie de la condition humaine, qui… Ouais, bon: c’est pas la peine, on n’y crois pas une seconde! Par contre, si je dis “testostérone, explosions, gerbes de sang, plus d’explosions, répliques qui tuent, fusillade et encore plus d’explosion”, déjà plus. Attention, je spolie un peu par la suite, mais si vous allez voir ce film pour le scénario, c’est bien fait pour vous!

Battleship

Nouvelle soirée rattrapage en DVD hier soir, cette fois avec ce qui semble bien être l’idée d’adaptation cinématographique la plus “Wait, WHAT?” de la décennie, voire plus: Battleship, autrement “La bataille navale, le film.” Il doit être possible de faire plus naze, mais mon cerveau se refuse à l’imaginer.

Cela dit, pour le coup, les producteurs et scénaristes ont dû se dire que, tant qu’à donner dans le nawak, autant y aller plein pot et ajouter à l’idée de base des extra-terrestres. Des gros, des méchants, avec des vaisseaux spatiaux qui tirent des missiles en forme de pion.

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Ghost Rider: Spirit of Vengeance

Hier soir, après le traditionnel barbeuque du samedi soir, nous avons regardé Ghost Rider: Spirit of Vengeance. Ça devait arriver: à force de s’enquiller des séries de films de superhéros, on devait finir tomber sur un qui n’est pas terrible – à se demander même comment ça se fait que la proportion ne soit pas inverse.

À vrai dire, “pas terrible” est un euphémisme pour “médiocre” et certains de mes co-spectateurs sont même enclins à dire bien pire. Moi, j’ai bien aimé, mais, objectivement, ce deuxième opus des aventures du motard-à-tête-de-mort-en-flammes, que l’on dirait inspiré par un tatouage obtenu un soir de beuverie, n’est pas une réussite.

Déjà, on retrouve le dénommé Johnny Blaze, incarné par un Nicolas Cage un peu à la ramasse et dont le jeu oscille entre hystérie et accent texan, dans une baraque en ruine en Roumanie, sommé par un prêtre motard alcoolique et noir (et à peu près aussi français que Cage) de protéger un gamin fille d’une gitane et du diable.

Le reste de l’intrigue tient sur un ticket de métro vu de profil et se résume par quelques combats et poursuites spectaculaires (la capacité du Ghost Rider à transformer tout véhicule qu’il pilote en monstre de flammes réserve quelques scènes amusantes) et du remplissage mystico-mystique (avec Christophe Lambert en guest-star). Aux décors new-yorkais du premier film succèdent les friches industrielles et les carrières de Roumanie, ce qui est, je vous l’accorde, un changement plutôt original.

Seulement voilà: à un scénario anémique et à des acteurs peu inspirés s’ajoutent une mise en scène totalement hystérique et une volonté de se la péter sérieux alors que l’ensemble du film vire au nawak total. On aurait eu là matière à un délire façon From Dusk Till Dawn tout en décalage, j’aurais applaudi à une série B géniale. Pas de bol: serious movie is serious, sauf que non.

Sur le moment, j’ai bien aimé: Ghost Rider: Spirit of Vengeance est distrayant si l’on est bon public, mais complètement oubliable. Par contre, si on a des exigences, ça risque d’agacer. À réserver à une soirée bien arrosée…

The Dark Knight Rises

Chapitre final de la trilogie consacrée à Batman par le réalisateur Christopher Nolan, après Batman Begins et The Dark Knightc’est peu dire que The Dark Knight Rises était attendu. C’est une relecture modernisée et “réaliste” du personnage, dans un monde très noir, et qui commence d’ailleurs sur une séquence surprenante: un Bruce Wayne physiquement diminué, vivant en reclus depuis huit ans et qu’une série d’événements le visant personnellement va enfin faire sortir de sa retraite.

Question spectacle, c’est clairement de la belle ouvrage: malgré une longueur inhabituelle (deux heures quarante-cinq) et deux bières bues avant la séance, je suis resté scotché à mon siège tout du long. On en prend plein les yeux, plein les oreilles, sans jamais avoir l’impression d’être pris pour un imbécile. C’est à la sortie de la salle, quand vient le moment de la réflexion, que les choses se gâtent un peu.

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Mission:Impossible – Ghost Protocol

Séance de rattrapage DVD hier soir avec le quatrième opus de la franchise Mission:Impossible, Ghost Protocol. C’est du bon vieux gros blockbuster d’action/espionnage, avec des gadgets improbables, des plans tarabiscotés et des destinations exotiques, dans le but de sauver le monde du feu nucléaire que souhaite lancer un illuminé qui pense que c’est le seul moyen de faire évoluer l’humanité.

Le film lui-même est plaisant, sans plus. On y retrouve Tom Cruise, ce qui va sans doute ennuyer ceux qui y sont allergique, mais également Simon Pegg, qui joue comme d’habitude un nerd anglais, Jeremy Renner (Hawkeye dans le récent Avengers) et la très belle Paula Patton. Effets spéciaux bien barrés, quelques grosses explosions et des poursuites qui valent le détour.

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Men in Black 3

Si vous voulez mon avis, Men in Black 3 est sans doute la démonstration qu’on peut faire quelque chose de raisonnablement agréable sur des prémisses objectivement pas folichonnes: un film pop-corn, avec peu de matière, beaucoup de sucre et de trucs éclatés avec des trous au milieu. Et si vous ne le voulez pas, lisez le blog de quelqu’un d’autre!

La licence Men in Black commence à sérieusement tirer à la ligne: le premier film donnait déjà dans l’hyperbole majeure, le deuxième allait encore plus loin dans le délire à base de culture populaire (conspirationnisme, extra-terrestres improbables, New-yorkais blasés), le troisième pouvait difficilement faire autre chose que de jouer avec le voyage dans le temps et, dans le même mouvement, visiter les origines du mythe.

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The Hunger Games

Trois-quarts de siècles après la rébellion de treize districts, la nation de Panem organise chaque année les Hunger Games, un combat à mort opposant vingt-quatre “tributs”, deux jeunes gens entre 12 et 18 ans tirés au sort dans chacun des douze districts survivants.

Katniss se porte volontaire à la place de sa jeune sœur et se retrouve projetée hors de son district de mineurs crasseux et indigents; elle découvre alors le Capitole, ville rutilante où l’abondance et la haute technologie règnent et, surtout, tente de survivre aux “jeux”, sorte de Batlle Royale plus truquée qu’un billet de trois dollars.

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Iron Sky en approche

Je vous ai déjà parlé de Iron Sky, ce projet finlandais barré de film de science-fiction à propos de Nazis qui reviennent, septante ans plus tard, de leur base cachée sur la lune. Si si, je vous en ai parlé, mais c’était bien il y a quatre ans de ça, donc je peux comprendre que vous ayez oublié. Moi-même, je l’avais un peu oublié, jusqu’à ce qu’arrive sur io9.com l’annonce que, non seulement le film est terminé, mais qu’il sera présenté ce dimanche à la Berlinale.

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“Mainstream”, de Frédéric Martel

En ces temps où on parle beaucoup de culture, surtout dans le cadre des différents accords censés “sauver les artistes”, mais écrits par les lobbyistes de l’industrie, la lecture d’un ouvrage comme Mainstream, de Frédéric Martel, est un salutaire rappel à la réalité.

Sous-titré “Enquête sur la guerre globale de la culture et des médias” et présenté sous la forme d’une enquête sur les cinq continents, cet ouvrage assez massif (560 pages de texte pour son édition de poche, chez Champs Flammarion) décrit les tenants et les aboutissants de la culture populaire, dite “mainstream” et, surtout, la lutte qui se déroule entre nouvelles et anciennes “grandes puissances” des contenus.

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