Et tiens, pour changer, voici une chronique sur un groupe full random ou presque: ce CD de Raintime, Psychromatic, était dans les bacs à soldes de La Citadelle. C’était marqué « melodic death metal » dessus et ça m’a suffit.
Raintime est – enfin, était – une formation italienne, active entre 1999 et 2012. Si elle a été classée power-metal et death-metal à ses débuts, sur cet album elle s’oriente plus vers ce que l’on appelle le « metal moderne » (je crois que ça veut dire « metalcore »), avec beaucoup de claviers, du chant surtout clair, mais aussi un peu saturé par moments.
Psychromatic est le troisième et dernier album du groupe, paru en 2010. Il compte dix pistes plutôt courtes, entre trois et cinq minutes, et un dernier titre de plus de huit minutes. Au total, il dure un peu plus de trois quarts d’heure.
En fait de full random, je me suis aperçu, au moment d’écrire cette chronique, que j’avais déjà un album du groupe: Flies & Lies, le précédent, que j’avais presque oublié. Et quand j’ai fait quelques recherches, je me suis aperçu que Psychromatic avait été presque universellement tabassé par la critique.
Je comprends assez bien pourquoi il a pu hérisser certains – par exemple les rythmiques dancehall de « Turned Up and Down » ou le côté pseudo-metalcore, voire la pochette très peu metal – mais en toute honnêteté, je trouve que c’est un album plutôt décent dans son genre.
Raintime propose ici un mélange entre plusieurs styles de metal – death, power, metalcore et même un peu de prog (il y a quelques sonorités à la Dream Theater). Ce n’est pas forcément super-original et c’est même un peu répétitif sur la durée, mais on ne peut pas nier que ça regorge d’énergie et d’intensité.
Perso, j’aime bien: ça bouge beaucoup, c’est blindé de claviers et c’est plutôt carré. Et même avec quinze ans de recul, ça tient encore bien la route, je trouve. Du coup, si vous tombez sur Psychromatic au détour d’un bac à soldes, donnez-lui sa chance: je pense qu’il mérite plus que d’être une épitaphe un peu honteuse pour Raintime.
Bonus: la non-vidéo (semi-légale) de « I Want to Remember »


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