Au hasard de mes visionnages, je suis récemment tombé sur la chaîne Le Metal c’est Vital qui, entre deux albums plutôt hard-rock, m’a fait découvrir une nouvelle pépite du rock français: Moundrag, via cet album au nom évocateur de Deux.
Moundrag, c’est un duo et une fratrie: Camille et Colin Goellaën-Duvivier. Oui, ils sont bretons, comment avez-vous deviné? Bref, depuis le début des années 2020, ils balancent un rock psychédélique progressif aux sonorités très seventies avec une petite particularité. Oh, trois fois rien: ils n’ont pas de guitare. même pas une basse.
Comme son nom l’indique donc, Deux est le second (en date) album du groupe. Il dure quarante minutes et compte neuf pistes: deux interludes de deux minutes et sept titres entre quatre et sept minutes.
Pas de guitares dans Moundrag, donc. Mais alors quoi? Eh bien une batterie, deux voix et beaucoup de claviers. Surtout de l’orgue Hammond, parce que seventies. Ah, et aussi énormément d’énergie. Disons qu’on n’est pas dans le psychédélique contemplatif, ça remue!
J’insiste beaucoup sur le côté rétro des sonorités, parce que c’est quand même la caractéristique, sinon principale, du moins la plus évidente de cet album. Mais ce que j’apprécie surtout dans Deux, c’est l’enthousiasme très communicatif des musiciens.
Des titres comme « The Caveman », « Changes » ou « Starkus » (gros gros clin d’œil à ELP) sont de véritables brûlots et les autres titres ont souvent des passages franchement bluffants de virtuosités, avec des aspects très heavy (« Black Flames »). On oublie souvent qu’il n’y a pas de guitares; comme quoi…
Si vous êtes sensibles au heavy psych et pas rebuté par les sons qui ont plus de cinquante ans, je ne peux que vous encourager à consacrer une écoute à Deux, Moundrag est une très belle découverte qui va sans doute avoir sa place (un peu à part) dans le top de l’année 2025.
Bonus: la vidéo de « Black Flames »


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