Et c’est rebelote pour le télétravail! Bon, depuis mars 2020, ça n’avait jamais réellement cessé. Mais pour le coup, j’ai décidé de réaménager mon espace de travail. Un peu la totale, d’ailleurs: bouger le bureau et quelques étagères et aussi changer de machine.

Enfin, « changer de machine », c’est un peu exagéré. Disons que j’ai surtout décidé qu’il était plus que temps de mettre mon vieux Mac Pro au pâturage. C’est un modèle format « bête de guerre » (huit cœurs Xeon, 64 GB de RAM, un SSD et deux disques dur, plus une grosse carte vidéo), mais au format « il y a dix ans ». Dix ans en années chien, ça fait pas loin de mon âge; en années ordinateur, ça fait plutôt trois siècles.

Du coup, c’est mon « nouveau » (= de l’année) MacBook Pro. Lui aussi, dans son genre, c’est une machine de guerre – mais version 2020. Aussi 64 GB de RAM, un SSD qui a autant d’espace que tous les disques de l’ancien réunis, etc. Bon, avec la sortie du MacBook Pro M1, il est de nouveau relégué au rang de fossile vivant. M’en fous: j’en ai aussi commandé un.

Au reste, il va falloir que je fasse de la poutze dans mes vieilles machines: j’ai deux Mac Pro et deux MacBook Pro – bientôt trois – obsolètes. Sans compter une tonne de petit matériel divers – écrans, cartes vidéo, etc.

Le moniteur principal est un Dell 27 pouces 4K – mais je l’utilise en 2.5K. Du coup, me voici avec une configuration à deux écrans – trois si on compte le MacBook Pro 2015 à gauche. C’est un peu nouveau pour moi, je dois dire. J’ai eu ça, mais il y a longtemps: à l’époque, c’était un Mac SE/30 avec un écran A4. La configuration n’est, cela dit, pas top-idéale; il faudra que je revoie ça.

Vous noterez sans doute la présence de quelques éléments très orientés vidéo sur la gauche: à côté de l’écran, il y a le prompteur Glide Gear TMP 100, derrière lequel il y a ma caméra vidéo Canon M50 avec un objectif EF M 22 mm f2 (et un micro Rode SmartLav+).

J’ai aussi acheté récemment un set Ulanzi comprenant un pied et trois bras articulés. C’est un peu cheap comme construction, mais pour ce que j’en fais, ça fonctionne pas mal. J’y ai fixé mon micro Yeti Blue, un éclairage LED cheapos Nanlite Compac 20 et un de mes deux éclairages studio de chez No-name & frères.

La partie son est assurée par une paire d’enceinte Logitech Z200 et tout ce bazar est connecté par une batterie de hubs USB, un dock OWC Thunderbolt et un autre Hyperdrive (attaché sur le côté du MacBook Pro). Plus un Switch Ethernet Gigabit pour la connexion.

Je vous fais grâce de la batterie de disques durs qui traînent un peu partout. Rien que pour mon vrai-boulot-qui-paye-les-factures, j’en ai pour pas loin de 20 TB. Oui, que ça. Et j’en ai encore probablement autant à moi, en comptant le NAS de sauvegarde.

Voilà, vous savez tout. Vous avez même la pile de facture (en retard), la bouteille d’eau, les câbles en folie et tout le petit bordel normal d’un bureau normal. Bon, j’ai un peu rangé avant de prendre la photo, mais seulement parce que je me suis aperçu que la première photo que j’avais prise avant était floue.

Je signale, à tout hasard, qu’aucune des marques citées n’a parrainé ce billet; il n’y a même pas de liens (potentiellement affiliés), c’est dire. Cela dit, si vous avez des questions sur le matos, n’hésitez pas.

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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