Vu que je compte aller les voir en concert ce soir, il serait peut-être bon que je vous parle de The Flood Inside, le nouvel album de Long Distance Calling. Quintette allemand donnant dans le post-rock en grande partie instrumental, avec cet album il semble décidé à mettre le rock avant le post.
Ce n’est pas une mauvaise chose, ce d’autant plus qu’à mon avis, Long Distance Calling arrive ici à dépasser le plateau stylistique dont j’avais parlé dans ma chronique de leur précédent et éponyme album. The Flood Inside s’aventure dans des contrées peu explorées (notamment des qui impliquent des chanteurs).
Bon, selon la formule consacrée, je ne sus pas fan de tout, surtout quand ça chante, mais force est de reconnaître que le groupe n’hésite pas à s’aventurer au-delà des terrains balisés et d’aller chatouiller d’autres genre, comme le stoner (“Inside the Flood” ou “The Man Within”).
Mais le cœur de cible de Long Distance Calling reste le post-rock qui tabasse pas mal, merci pour lui, surtout grâce aux percussions de Janosch Rathmer. À commencer par “Nucleus”, qui ouvre l’album à la hache, ou “Ductus”, qui cache bien son jeu derrière son intro toute gentille.
Mais, que ce soit en version chantée ou instrumentale, Long Distance Calling garde toujours ses racines post-rock et le mélange des deux donne quelque chose d’assez unique, perceptible notamment dans un morceau comme “Welcome Change”.
Je pourrais aussi citer l’instrumental “Waves” et son ambiance particulière ponctué d’extraits d’enregistrement radio, ainsi que “Breaker”, composition complexe (la plus longue de l’album) au final épique, ou “Black Hole” plutôt d’inspiration électronique et qui conclut l’album.
The Flood Inside est donc un très bon album – en tous un meilleur crû que le précédent, qui sait équilibré puissance et atmosphère. Album fortement recommandé aux amateurs du genre – et aux esprits aventureux.
En bonus, “Ductus”; j’adore la photo de vignette…
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