Une scientifique et un pilote testent une nouvelle technologie sur un avion de chasse contemporain et… se retrouvent en 1917. C’est le point de départ des Ailes du Temps, une nouvelle série de bande dessinée.
À la base, je n’avais pas prévu de lire cette BD. Il y a, ces temps-ci, une tendance lourde dans les bandes dessinées historiques (et assimilé) d’avoir des histoires qui tournent autour de l’aviation. Genre, il y en a vraiment des blindes et, pour le dire gentiment, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
On ne va pas se mentir: Les Ailes du Temps, ce n’est pas le haut du panier. Mais ce n’est pas honteux non plus; quelque part, c’est dans une moyenne honorable.
Le scénario, signé de Patrice Buendia et Frédéric Zumbiehl (ancien pilote de chasse) est assez classique, avec un duo de personnages principaux bien contrastés. Le dessin d’Olivier Jolivet est, là encore, très classique dans son style réaliste.


J’aurais pas mal de choses à dire sur la cohérence du bazar. Les histoires de voyage dans le temps, c’est toujours turbo casse-gueule et il y a des choses qui, à mon avis, ne collent pas (par exemple, en quelle langue parle le pilote américain). Mais il y a quand même un effort qui est fait ailleurs, sur deux-trois éléments qui rendent le tout raisonnablement crédible.
Il y a quand même un GROS point qui fait souci, à la fin du deuxième tome (indice: ça commence par « F/A » et ça rime avec dix-huit), et je me demande comment les scénaristes vont régler ça dans la suite. Oui, parce qu’il y aura une suite, vu que le tome 2 se termine par un cliffhanger.
J’ai donc un avis final plutôt contrasté sur ces deux premier tomes des Ailes du Temps. C’est très classique, mais ça n’est pas désagréable à lire. À voir comment les tomes suivant se développeront.
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13/03/2025 at 18:51
Une bande dessinée sur le voyage dans le temps et des avions, et pas d’allusion à Tempus Fugitive?
13/03/2025 at 19:54
J’aurais pu, j’aurais sans doute dû, mais 1) c’est une référence presque aussi obscure que les groupes de prog que je chronique et 2) l’histoire n’a pas grand-chose à voir, en vrai.
(Et j’ai oublié.)