Accusé à tort et enfermé au secret, Edmond Dantès se lie d’amitié avec un autre prisonnier qui lui confie le secret d’un immense trésor. Il s’évade et devient Le Comte de Monte Cristo pour assouvir sa vengeance.
Encore un grand classique d’Alexandre Dumas adapté (ou plutôt réadapté) au cinéma. Avant que vous ne posiez la question: non, je n’ai pas lu le bouquin. Mais j’ai trouvé ce film très chouette.
D’un côté, on a cette histoire où la frontière floue entre les notions de justice et de vengeance constitue le cœur du propos. Quelque part, on peut la rapprocher de la notion de pouvoir absolu: Dantès a une fortune tellement colossale qu’il pourrait se permettre de tout faire, mais va-t-il faire le bien ou le mal?
De l’autre, j’y ai perçu un soin particulier apporté à la reconstitution historique. Pas tant au niveau véracité, mais les lieux m’ont souvent apparu très vivants, sans le côté « décor » qu’ils peuvent parfois avoir. C’est peut-être moi qui imagine des choses, vu que j’ai somme toute vu peu de films au ciné ces derniers temps, mais ça m’a marqué.
La musique du Comte de Monte Cristo est aussi très réussie, avec un côté épique qui n’a rien à envier aux studios Hans Zimmer, et, même si le film est très long – près de trois heures – il est rythmé et on ne voit pas le temps passer. C’est vraiment le prototype de la « grande aventure », avec trahisons, amours contrariées, vengeance, trésor fabuleux, plans machiavéliques, même un duel à l’épée et une touche de merveilleux.
Si les acteurs sont plutôt solides dans l’ensemble, j’ai constaté parfois cette tendance agaçante à réciter le texte plutôt qu’à l’interpréter. Un peu comme si, face à un « grand classique », l’acteur avait peur de prendre des libertés. C’est dommage, mais ici, c’est heureusement rare.
C’est donc un grand oui pour moi et je vous recommande ce film: Le Comte de Monte Cristo est vraiment très impressionnant.
Bonus: la bande-annonce
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