Des narcotrafiquants, un lutteur masqué aux pouvoirs hors du commun, un politicien corrompu, un gang de femmes qui exécutent des malfrats au cours d’un rituel mystique. Bienvenue à Mexico et dans La vengeance des Santas Muertes, de Julien Heylbroeck!
Roman pulp assumé, paru dans la collection des Saisons de l’Étrange, La vengeance des Santas Muertes est signé d’un auteur rôliste et grand amateur de catch mexicain, Julien Heylbroeck. Nom qui n’est pas complètement inconnu de ces pages, d’ailleurs.
Disons-le de suite, il y a un petit côté « catchxploitation » dans ce roman. On y retrouve l’ambiance de Mexico City, et surtout de ses quartiers populaires et de la corruption endémique, des éléments fantastiques (créatures monstrueuses, rituels anciens et autres), beaucoup de violence et un peu de sexe.
Le héros s’appelait autrefois Eusébio Cuauhtémoc Gutiérrez; aujourd’hui, il est surtout connu sous son identité de luchador, El Hijo del Hierofante. Il voue une haine sans bornes aux narcotrafiquants et a pour ennemi un vampire aztèque, également luchador, qui a tué son père.
Et il a visiblement hérité lui-même de pouvoirs surnaturels, dans des circonstances pas très bien définies – mais probablement parce que La vengeance des Santas Muertes est le deuxième roman de la série et que je n’ai pas lu le premier (je croyais l’avoir commandé avec la Saison 2, mais je n’en ai jamais reçu la deuxième moitié).
L’histoire est sympa, sans plus. Je suis raisonnablement bon client de ces romans qui se lisent vite, qui ne se prennent pas trop au sérieux et qui propose de l’action, des trucs bizarres et un soupçon d’exotisme. L’âge, sans doute.
Par contre, je dois dire que j’ai beaucoup aimé l’ambiance de La vengeance des Santas Muertes. Notamment toutes les parties autour des luchadores. Ce n’est pas exactement un sujet qui me passionne, mais l’auteur si, et ça se sent. Il a mis un certain soin à décrire l’ambiance des combats et de tout ce qui se passe autour.
Disons que c’est le genre de choses qui m’a donné quelques idées à ressortir ailleurs (au hasard, pour Freaks’ Squeele, le jeu d’aventures). Et ça, c’est toujours bien.
On a donc ici, avec La vengeance des Santas Muertes, un roman qui est bien dans la lignée de la collection Les Saisons de l’Étrange: de l’action et du fantastique, le tout un peu cliché. C’est pas inoubliable, mais plutôt plaisant à lire.
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