Que ma joie demeure!

Cela faisait un petit moment que j’avais envie de regarder Que ma joie demeure!, le DVD du spectacle d’Alexandre Astier sur Johann Sebastian Bach. Pour finir, c’est la chronique de Thias qui m’a poussé à l’imposer à ma dame, en lieu et place des rediffusions des séries semi-ringardes coutumières du dimanche après-midi.

Bien nous en a pris: c’est un spectacle assez ébouriffant, à la fois érudit et décalé, genre dans lequel excelle le sieur Astier. Il y fait montre de son sens de la petite phrase qui tue, de l’anachronisme, des situations absurdes, mais aussi de son incroyable connaissance de la chose musicale: on l’y verra jouer du clavier et de la viole de gambe – et je vous prie de croire que ce n’est pas du chiqué.

L’angle choisi est déjà une pure merveille, puisque l’on suit, en guise de spectacle, une “masterclass du Cantor” – corvée à laquelle il cherche d’ailleurs à échapper. Ladite masterclass est entrecoupée de séquences in petto, où Bach se raconte, mais aussi des scènes plus spectaculairement absurde, comme une expertise d’orgue qui n’est pas sans rappeler les meilleurs sketchs de Kaamelott.

Il y a également des moments plus touchants, où Bach raconte la litanie de ses enfants morts – huit au total au moment où la pièce est censée se dérouler – ou lorsqu’il s’adresse à Dieu pour essayer de comprendre ce qui lui arrive.

J’imagine que ça ne vaut pas la performance en vrai (Roboduck l’a vue et en a fait un compte-rendu), mais ce DVD de Que ma joie demeure! est un très chouette spectacle, qui m’a appris des trucs – non, je me souviens pas de tous les termes – et qui m’a fait rire. Je vous le recommande sans réserve.

Et, pour vous donner une idée, la bande-annonce du phénomène:

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5 réflexions au sujet de “Que ma joie demeure!”

  1. Bon, ben je vais peut être me laisser tenter finalement. Et sinon oui, Alexandre joue un nombre incroyable d’instruments, on peut le voir dans certaines vidéos qu’il a mis en ligne (et de mémoire la musique de Kamelott a été composée par Sieur Astier)

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  2. C’est la version longue d’un skecth qu’il a fait à Montreux.
    Très honnêtement, j’ai trouvé ce spectacle long. Très long. Le sketch était plus énergique. Les gags sont rallongés et délayés et n’en finissent plus. Les parenthèses sur Bach qui s’interroge sur la vie, l’univers et le reste sont répétitives.
    J’en voyais plus le bout et j’ai galéré pour arriver à la fin. Au bout d’un moment, les gags deviennent eux même très similaires et se renouvellent plus trop, ce qui fait que ça devient difficilement supportable. Ma copine a eu sa claque et est allée se coucher.
    Une grosse déception. Vaut mieux aller regarder le sketch originel sur youtube.

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    • OK pour la longueur, je t’accorde que ça tire parfois un peu à la ligne, mais ça ne nous a pas dérangé. Nous n’avions pas vu le sketch, non plus.

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  3. Vu le spectacle en live, qui est vraiment excellent et pris beaucoup de plaisir à le revoir sur un écran. J’ai même acheté la version collector avec un CD de Bach et un livre sur sa biographie.

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