Vanishing Point: Distant is the Sun

Décidément, les groupes australiens de métal sont capables de nous balancer de ces gemmes avec autant de facilité qu’ils jonglent avec les kangourous vénéneux ou les koalas à dents de sabre, ça fait un peu peur. Preuve en est le dernier album en date de Vanishing Point, Distant is the Sun.

Vanishing Point donne dans le métal symphonique, un peu comme Kamelot, mais avec un registre de voix un peu différent (excellent Silvio Massaro) et surtout des claviers impressionnants, au premier rang desquels un son de piano très spécifique, bien que le groupe n’ait pas de claviers attitrés.

Curieusement, je note que j’avais oublié de vous parler de leur précédent album – bon, c’était il y a sept ans, à une période où je bloguais nettement moins souvent –, mais je me souviens encore qu’il m’avait impressionné à l’époque. Suffisamment pour que je m’en souvienne encore aujourd’hui.

Si l’on excepte l’intro, d’une minute, les quatorze pistes de cet album s’échelonnent entre trois minutes trente et six minutes; on ne peut pas dire que le groupe se lance dans des morceaux kilométriques, c’est du bref et droit à l’essentiel. Cela dit, on n’est pas volés: il y a là une bonne heure de musique et de la qualité en prime. Des morceaux comme “Distant is the Sun”, “Denied Deliverance”, “Handful of Hope” ou le mal nommé “Walls of Silence” sont autant de hits imparables, sans parler du superbe final instrumental acoustique “April”.

Certes, on pourrait chouiner sur quelques pistes plus faibles, comme le très FM “Let the River Run” (encore que le solo de guitare tue bien sa race) ou le très plan-plan “Story of Misery”, mais dans l’ensemble, Distant is the Sun est un album de métal symphonique solide avec des sonorités sinon originales, du moins peu courantes.

Bonus video: “Circle of Fire”, qui n’est hélas pas le meilleur morceau de l’album, mais où paraît Tony Kakko, de Sonata Arctica:

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