Que retenir de dix jours de périples en Andalousie? Beaucoup de photos (toujours sous licence Creative Commons, vous connaissez le principe) et encore plus de vues dites imprenables et qui, par définition, sortent très mal en photo. Soit. Mais aussi une myriade de petits détails, d’impressions et d’anecdotes diverses.
D’abord, on peut se dire qu’en arrivant à 17 h, on va avoir une journée courte, pour cause d’arrivée vers 17 h. Mais, comme c’est l’Andalousie et que c’est l’été, 17 h, c’est un peu le début de l’après-midi, quand les boutiques rouvrent et que les gens émergent de la sieste. Et, comme c’est l’Andalousie et que c’est l’été, c’est une météo au beau fixe et plus de trente degrés. Ça nous change du non-été genevois.
Pour accéder à Gibraltar par la route, il faut traverser la piste de l’aéroport. Oui, « traverser » comme dans « passer dessus »; il y a même comme un passage à niveau. À l’aller, c’était en bus, mais le lendemain, pour cause de départ aux aurores – littéralement – nous l’avons fait à pied et de nuit. Je peux donc dire que j’ai marché sur un tarmac d’aéroport. De nuit. Achievement Unlocked.
Pause-café dans l’auberge d’un village embrumé sur la route de Séville, à neuf heures et demie du matin. Sur le zinc, une pléthore de sous-tasses; les garçons servent les cafés à la chaîne dans des verres et proposent des grandes tartines grillés à l’huile d’olive en guise de petit-déjeuner. Bienvenue dans l’Andalousie profonde!
Vous aimez les chiens? Séville est faite pour vous: il y en a beaucoup, partout, au point que c’est presque un gag récurrent. Séville, c’est aussi notre première expérience avec le concept de tapas. On s’y fait assez vite quand on comprend que c’est juste un nom pour dire « petite portion » – même si, suivant les restaurants, ils ont vraiment des trucs bizarres.
Si vous voyagez en train, vous risquez d’être un peu surpris par le passage des bagages aux rayons X avant de monter – ainsi que par le contrôle des billets sur le quai. En fait, beaucoup des trajets en Andalousie se font en bus. Certaines lignes ont des services très confortables, mais il faut penser à réserver à l’avance, parce que c’est vite plein. Ce n’est pas non plus à toutes les heures et sur toutes les lignes (et réserver par Internet demande un numéro de passeport).
Cordoue, c’est sympa, mais surtout la ville historique – notamment la Juderia. Par contre, c’est un véritable labyrinthe, avec son lot de culs-de-sacs pas indiqués et de patios. Excellente inspiration pour les rôlistes en mal de course-poursuite à pied façon parkour.
Les gens qui essayent de vous filer des brins d’herbes “gratuitement” – surtout vus à Grenade – et s’en servent comme prétexte pour tenter de vous lire les lignes de la main, c’est lourd la première fois. À la quinzième, on a soudainement envie de cesser d’être aimable. Surtout que ce n’est pas comme si ces personnes parlaient autre chose que l’espagnol. Cela dit, il y a plus casse-gonades: les manifs anti-avortement.
Toujours à Grenade, ça n’étonnera personne (je commence à avoir une certaine habitude): j’ai réussi – complètement par hasard, elle était dans la même rue que notre hôtel – à tomber sur une boutique de jeux de rôles: Flash Joven Libraria. Ce n’est pas une très grande boutique et elle vend surtout des bédés (comics, mangas et européennes), mais il y a deux ou trois rayons de jeux de rôles – surtout en espagnol – dans le fond.
Demain, un compte-rendu plus détaillé.
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Ca sonne quand même très bonnes vacances ^^
Ça est. La gastro du retour… c’est moins glop.