Fraîchement débarqué sur la station Preservation, où il continue de garder un œil (et une floppée de drones) sur le Dr Mensah, Murderbot se retrouve impliqué dans un meurtre dans cette novella intercalaire, Fugitive Telemetry, toujours signée Martha Wells. Mais, pour une fois, ce n’est pas de sa faute.

Et en fait, quand on y regarde de plus près, le cyborg éponyme des Murderbot Diaries n’est somme toute pas très murder, et de moins en moins bot aussi. Mais ne le lui dites pas: ça va encore le déprimer.

Donc, meurtre. Il a un alibi, mais comme la station Preservation est un endroit bien plus civilisé que le Corporate Rim dont il vient, Murderbot se retrouve la personne la plus expérimentée en matière de résolution de crime. Et, du coup, il se fait embrigader par la sécurité locale.

Du coup, Fugitive Telemetry a presque un côté « roman noir » – ou. à tout le moins, polar. Il y a un mort, une enquête, des suspects, des fausses pistes, un enquêteur qui déprime et des flics qui tentent de faire leur boulot, mais sont quelque peu dépassés.

Comme souvent, l’histoire vaut surtout par les monologues intérieurs de Murderbot, qui continue à louvoyer à la frontière entre les mondes humains et machines et qui doit gérer la notion – nouvelle pour lui – d’émotions. Cela dit, le contexte général créé par Martha Wells pour cette série, et plus particulièrement la station Prservation, est très bien pensé.

Comme elle se situe en dehors d’un cycle, la novella est peut-être plus anecdotique. Ce n’est pas non plus la meilleure des Murderbot Diaries, mais ça reste quand même d’un très bon niveau. C’est très bien écrit et souvent très drôle.

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