Vu qu’en ce moment je suis en plein dedans, « Parc à thèmes », le dernier billet de Brand sur son blog Tartofrez sur l’écriture de campagne me parle – et ce d’autant plus que le premier essai dans ce domaine, sans être une catastrophe totale, est loin d’être parfait.
Sans rentrer dans les détails, il s’agit d’une explication de ce qu’est le thème d’une campagne, comment ça s’écrit et comment ça s’utilise ensuite:
Pour faire vite donc, selon comment on le conçoit le thème peut correspondre plus ou moins à :
- l’idée directrice du scénario ou de la campagne ;
- sa « morale » ;
- de ce dont il parle « vraiment » ;
- sa fondation, ce qu’il y a sous son texte (le sous-texte donc) ;
- la raison fondamentale, peut être même universelle, qui fait que les personnages évoluent comme ils le font entre le début et la fin de ce que vous vous apprêtez à (faire) jouer.
Je sens qu’avant de continuer l’écriture de la Campagne Lupanar, il va falloir que je passe par là. Ce qui m’ennuie un peu, parce que si j’ai une assez bonne idée de l’ambiance, je suis moins sûr du thème général que je veux lui donner.
(Image: Manuscrit naxi, Harvard-Yenching library, domaine public, via Wikimedia Commons)


16/08/2009 at 16:28
Cela me fait penser à une discussion que j’ai eu avec un ami scénariste pour la télé, il y a peu.
La base d’un scénario est pour lui (pour ce que je m’en souviens):
– qui est le protagoniste,
– quel est son but, que va-t-il gagner à l’atteindre,
– qui veut l’empêcher d’atteindre son but, et pourquoi,
– qu’aura appris le protagoniste de ses péripéties ?
A cela, il faut rajouter que pour une série, cela doit se vérifier à chaque épisode, chaque saison, et pour l’intégrale (« Lost » étant un exemple qui se vérifie, pour ceux qui sont allés au fond des choses).
16/08/2009 at 18:24
Je suis assez d’accord avec l’article de Tartofrez, avoir une idée du thème permet de s’assurer que les autres éléments de l’histoire (antagonistes, évolution) soient alignés. Si c’est quelque chose qui est rendu explicite au début du scénario ou de la campagne, cela permet aussi de s’assurer que le MJ est à la même page que l’auteur.