Deuxième tome du diptyque sur Eusèbe, le si mignon lapin de De Cape et de Crocs, Si ce n’est toi… est une preuve supplémentaire que cette bande dessinée est une des meilleures du monde. Ouais, carrément!
Ceci posé, j’avoue que si je n’avais pas vu l’article de Laurent Kloetzer, j’aurais encore oublié de chroniquer cet album, que j’ai pourtant depuis avant Noël. La vieillesse est un naufrage.
Si j’avais quelques réserves sur la première partie, il fait la voir un peu comme une mise en bouche pour ce tome, qui entre très rapidement dans le vif du sujet, avec le frère éponyme.
Eh oui, nous allons enfin faire connaissance avec le dénommé Fulgence, le “très méchant” frangin du lapin, presque son jumeau maléfique. Sans vouloir révéler trop de choses, on ne va pas être déçu du voyage!
Entre le singe assassin de poètes, les brigands, l’ours saltimbanque, le montreur de marionnettes et les canards de la (basse-)cour, le casting est somptueux. Avec, toujours en creux, la présence du duo de la série originelle, et de quelques autres personnages.
On a également droit à quelques scènes d’anthologie, comme l’évasion de la Bastille, où le trait de Masbou fait une de fois de plus mouche et complémente à merveille le texte d’Ayroles.
Sans forcément aller jusqu’à suivre Laurent Kloetzer, qui n’hésite pas à ériger cette série en chef d’œuvre de la littérature, De Cape et de Crocs est un fabuleux hommage à la littérature française (beaucoup) et à la pop-culture (un peu). Mais c’est déjà un chef d’œuvre de la bande dessinée et c’est déjà pas mal.
Il est à craindre que cet album soit le dernier de la série, mais il faut bien que les séries se terminent un jour et, si c’est le cas, c’est une fin en apothéose, bouclant la boucle, que les auteurs nous offrent ici.
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J’ai aussi beaucoup aimé de diptyque sur Eusèbe. Dessin, dialogues, ambiance, personnages, tout y est en ce qui me concerne. Ainsi qu’un excellent lien avec la série principale.
C’est triste d’arriver au bout, mais il faut savoir s’arrêter à temps. Et, pour le coup, Ayroles et Masbou le font avec du panache à revendre.