dArtagnan: Feuer & Flamme

Feuer & Flamme, du groupe allemand de « mousquetaire-metal » dArtagnan, fait partie de ces coups de cœur achetés sur la base d’une ou deux pistes, en l’occurrence « C’est la vie ». En français dans le texte.

D’ailleurs, je me permet de répéter ici ce que j’avais lancé sur les réseaux sociaux: les Français, c’est entièrement de votre faute! Vous n’aviez qu’à y penser avant.

dArtagnan, donc, est un groupe allemand qui chante en allemand. Cet avis tiendra lieu de faire-part pour un certain nombre de lecteurs, tant pis pour eux! Le groupe propose un folk-metal festif et enthousiaste, avec violons et cornemuses.

Feuer & Flamme, dans la version téléchargement que j’ai récupérée chez la Pomme, compte dix-neuf pistes, réparties en deux disques. Comme ce sont des compositions courtes – une seule dépasse les quatre minutes, et encore: d’une seconde – l’album dure à peine plus d’une heure.

Je dirais bien que le hasard a voulu que cet album arrive dans un moi déjà bien pourvu en albums entrant dans la catégorie « folk-metal chelou ». En fait de hasard, j’ai un peu poussé les choses.

Cela dit, j’ai été aussi un peu aidé par l’album. Déjà, parce que de tous les albums de folk-metal chelous que j’ai écouté en juillet, celui est somme toute le moins chelou. Oui, il y a de la concurrence.

Le folk-metal de dArtagnan est somme toute très classique. C’est très enthousiaste – et très enthousiasmant – et réalisé avec beaucoup d’énergie, mais il n’y a pas vraiment de surprises.

Le défaut, c’est qu’après la moitié de l’album, ça ronronne. D’autant que Feuer & Flamme démarre sur trois brûlots de haute tenue: le « C’est la vie » déjà mentionné, un morceau-titre qui poutre comme son nom l’indique, et un « Farewell » avec Patty Gurdy (qui a joué avec Faun et Alestorm) à la vielle et au chant.

Après un tel départ, difficile de tenir le rythme et, s’il y a aussi de belles pièces ensuite (« Glücksritter », « Ja, ici will », « Drei Brüder » ou « Wenn Helden tanzen »), dArtagnan peine à maintenir le niveau tout du long.

Du coup, Feuer & Flamme entre dans la catégorie des albums sympathiques, mais anecdotiques. Y’a de l’énergie, du fun et une bonne maîtrise du sujet, mais ça reste très formulaïque. Je pense que j’aurais plaisir à voir dArtagnan en concert un jour, mais je ne vais sans doute pas ramasser toute leur discographie.

Bonus: la vidéo de « C’est la vie », parce que c’est la vie

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2 réflexions au sujet de “dArtagnan: Feuer & Flamme”

    • Chaipas, j’ai l’impression que Boisson Divine, par exemple, était plus convaincant. Et puis bon, tomber le même mois que Nanowar of Steel, Thy Catafalque – plus un autre monstre dont je publie la chronique demain, ça n’aide sans doute pas à se démarquer.

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