Je crois que les jeux vidéos en ligne massivement multijoueurs, ce n’est pas pour moi. Je tire cette conclusion de deux jours à tester City of Heroes, le jeu de superhéros dont la version Mac vient de sortir. Fulgan m’ayant passé un code d’essai de dix jours, j’ai plongé.

Je passe sur les enquiquinements techniques, comme un son qui graillonne, vu que je suppose que c’est dû à ma carte son USB externe. C’est gênant, mais pas rédhibitoire. Non, les deux choses qui me gênent le plus sont l’interface et le style de jeu.

L’interface, d’abord. Hormis le fait que j’ai une longue habitude des jeux de combat Quake-like, qui utilisent les mouvements de souris pour orienter le personnage et que là, je suis obligé d’appuyer sur une touche pour pouvoir voir autour de moi, la perspective de devoir jongler avec un million et doute écrans et commandes différents pour pouvoir avoir le bon combo me gave quelque peu.

Déjà, sur un jeu comme Hearts of Iron 2 ou Civilization, c’est barbant, mais on peut toujours faire pause pour bricoler; à City of Heroes, le concept de pause implique de planquer son perso quelque part, ce qui est peu pratique en plein combat.

La deuxième chose qui m’enthousiasme peu, c’est un peu le cœur de ce genre de jeux: les interactions sociales avec les autres boulets joueurs. De ce que j’en ai lu un peu partout, le jeu n’est pas conçu pour y jouer tout seul: certains adversaires ne peuvent être vaincus que si on tape dessus en grappes. Là encore, je suppose que c’est l’habitude des jeux où le mieux que l’on puisse attendre des autres membres de l’équipe, c’est qu’ils ne vous tirent pas dans le dos…

Bref, je me retrouve avec un jeu chronophage (ça, j’ai l’habitude), avec une interface peu familière, une ergonomie qui mord et une philosophie qui convient peu à mes tendances de geek asocial mi-moyen.

La seule bonne nouvelle, c’est que vu l’âge du moteur et la puissance de ma machine de bureau, je peux le mettre en résolution maximum et graphismes à coin sans que ça rame. Ah oui: et que ça ne va pas trop impacter sur ma productivité, pour le coup.

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